GRAND AVIGNON Liaison est-ouest : Joël Guin et Cécile Helle en appellent à Gabriel Attal
Le président du Grand Avignon Joël Guin et la maire d’Avignon Cécile Helle ont envoyé un courrier au Premier ministre Gabriel Attal ce lundi au sujet de la Liaison est-ouest (LEO), le projet de contournement sud d’Avignon, très attendu des deux côtés du Rhône.
Dans ce courrier, après avoir rappelé les politiques respectives de l’Agglomération et la Ville en matière de déplacements et de mobilité, les deux élus « réaffirm(ent) l’urgence à voir se réaliser une voie de contournement sud de l'agglomération d’Avignon et la nécessité d’une adaptation du projet initial de tracé de la tranche 2 de la LEO d’Avignon porté par l’État ».
Joël Guin et Cécile Helle plaident pour « la réalisation rapide du barreau manquant entre la voie actuelle de la tranche 1 de la LEO et le rond-point de Rognonas, prévue dans la tranche 2 » mais aussi pour « une LEO reconfigurée, en phase avec les ambitions (du) gouvernement en matière de transition écologique et de mobilité d’avenir. » Le tracé actuel de la LEO, qui date de la fin des années 1990, « ne constitue pas une solution acceptable d’un point de vue écologique et d’aménagement durable de notre territoire », estiment les deux élus, le tracé traversant la ceinture verte d’Avignon.
Donc « nous disons oui à un débat constructif entre les collectivités et l’État, qui ne peut pas se contenter de nous dire : ‘C’est ce projet ou rien ! C’est ce projet ou l’État se retire !’ Cette position totalement fermée n’est à nos yeux ni acceptable, ni responsable. D’autant qu’entretemps, le coup du projet s’est envolé : c’est en effet un coût global de 303M€ qui a été annoncé, à comparer aux 142,7M€ du projet 2018, soit une augmentation de près de 110 % ! », développent-ils.
Après avoir évoqué « la détresse sanitaire » dans laquelle les plus de 20 000 habitants du quartier de la Rocade, à Avignon, se trouvent du fait du passage de très nombreux véhicules et de camions, Joël Guin et Cécile Helle en appellent à « l’arbitrage » du Premier ministre « pour trouver ensemble une solution de raison et d’avenir » et demandent un rendez-vous avec le chef du gouvernement.