Dans ce centre qui compte 64 élèves, « on forme à l’industrie au sens large », pose Anthony Audigier, du pôle formation UIMM de Laudun-l’Ardoise. Alors même si les métiers de la chaudronnerie et de l’électrotechnique sont bien présents dans le nucléaire, le champ est bien plus large pour les diplômés, qui peuvent viser « autant le nucléaire que la pharmaceutique, que l’automobile ou encore la pétrochimie », affirme Anthony Audigier.

À Laudun-l’Ardoise, les formations ont été pensées pour correspondre au tissu économique local. On y retrouve le bac pro TCI, pour Technicien en chaudronnerie industrielle, qui forme au métier de chaudronnier d’atelier, métier qu’on retrouve dans nombre d’entreprises de la zone d’activité, mais aussi au métier de soudeur et de tuyauteur.

Deux BTS sont aussi proposés : le CRCI, pour Conception et réalisation en chaudronnerie industrielle, la suite logique du bac pro TCI, qui intègre une dimension conception et chiffrage, et le BTS ETQ, pour électrotechnique, qui tourne autour de l’électricité haute-tension, de la pneumatique, de l’hydraulique, de l’automatisme et globalement de la maintenance. Ce BTS permet notamment de travailler sur une centrale nucléaire, des lignes électriques ou encore les énergies renouvelables.

Autant de formations proposées intégralement en alternance, sans reste à charge ni pour l’apprenti, ni pour l’employeur, et ouvertes largement. « Il n’y a pas de limite d’âge, ce qui change c’est le type de contrat, explique Anthony Audigier. L’apprentissage va de 15 à 30 ans, ensuite on bascule sur un contrat de professionnalisation, mais la formation reste identique. » Et, contrairement aux idées reçues, les métiers de l’industrie, et plus particulièrement ceux de la métallurgie, ne sont pas réservés aux hommes : « ces métiers sont de plus en plus ouverts aux femmes, et à toutes les échelles », affirme-t-il.

Avec de vraies perspectives d’emploi à la clé, les métiers de l’industrie étant en tension, notamment ceux de la métallurgie. « Dans l’année qui suit leur formation, 90 % des jeunes ont signé un CDI, l’industrie est un secteur porteur, et l’apprentissage la voie royale », avance Anthony Audigier. Et ceux qui souhaitent poursuivre leur cursus peuvent le faire, cette fois au pôle formation de Baillargues (Hérault) avec des licences pro et des bachelors, niveau bac+3, et peuvent ensuite tenter un diplôme d’ingénieur en alternance.

La journée portes ouvertes se tiendra ce samedi 10 février de 9 heures à 13 heures au pôle formation UIMM de Laudun-l’Ardoise, 385 rue Henri-Moissan. Plus d’informations et inscriptions ici.