PUJAUT À mi-mandat, « nous avons réalisé 90 % de nos engagements », souligne la maire
Une réunion de bilan de mi-mandat se tenait ce jeudi soir en mairie de Pujaut. L’occasion pour la maire, Sandrine Soulier, et ses élus de faire un point d’étape.
Pour ce faire, les élus du conseil municipal ont repris la profession de foi pour balayer les engagements pris, et dire où ils en étaient. Et il faut dire que la réalisation de cette feuille de route est en bonne voie : « En un mi-mandat, nous avons réalisé 90 % de ce que nous nous étions engagés à faire, malgré un contexte difficile », affirme Sandrine Soulier. Pour mémoire, le mandat a commencé sous la crise sanitaire, puis le conflit russo-ukrainien et la hausse des prix de l’énergie ont suivi avant, entre autres, « un durcissement de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain, qui contraint les communes à bâtir des logements sociaux, NDLR) qui nous a coûté 150 000 euros (de pénalités) l’an dernier », précise l’élue.
Face à ces finances en berne, la mairie de Pujaut a dû prendre des mesures, comme l’instauration d’une taxe de séjour, une hausse du prix du repas scolaire, passé de 3,5 à 4 euros en 2022 et deux hausses des taux de fiscalité locale, de 0,8 % en 2021 et de 3 % en 2022. « Mais ces taux restent inférieurs à ceux des communes voisines », rajoute Sandrine Soulier. Ces rentrées financières ont contribué à permettre aux élus de tenir une bonne partie de leurs engagements de 2020, avec notamment la construction de la salle de sport, la restauration de la façade et de la place de l’Église, ou encore de la place et du bar du Marché. La piste cyclable reliant Pujaut et Villeneuve a aussi été réalisée, comme les travaux de la rue du 8-Mai 1945.
La commission développement durable, promesse de campagne, a été créée, et a mené ses premières actions, parmi lesquelles deux nettoyages de la nature et le lancement du programme de plantation d’arbres par les élèves de la commune. Autre promesse de campagne, le Conseil municipal des jeunes a été créé, et les 14 jeunes élus ont pu visiter le Sénat en janvier dernier. Diverses fêtes et événements culturels ont été proposés, et pour la première fois cette année le Festival d’Avignon a proposé un spectacle à Pujaut. Citons également parmi les réalisations le renouvellement du skate-park ou la remise en état du forage du stade. Certains travaux, comme ceux du barrage du Planas, ont été menés avec le Grand Avignon.
Reste un gros dossier, le Plan local d’urbanisme (PLU). « Nous avons démarré le plus tôt possible », affirme l’adjoint délégué au PLU, Pierre Jouvenal. « Nous avons essayé, malgré la règlementation, de servir les intérêts de la commune, poursuit-il. Malgré ce, les services de l’État nous ont fait pas mal de remarques et demandé de revoir notre copie, et entretemps, de nouvelles loi sont sorties et ce que nous avions envisagé n’est plus tout à fait dans les clous de ce que l’État souhaite. » Notamment le projet de nouveau quartier comportant aussi des logements sociaux dont Pujaut manque eu égard à la loi SRU.
Alors « nous sommes en train de reprendre la copie, et probablement fin janvier nous aurons une esquisse à présenter à la commission », avance l’élu. L’idée reste de doter la commune d’un PLU « d’ici la fin du mandat », rappelle Sandrine Soulier, qui souhaite que « ce PLU soit conforme à la vision qu’on a du territoire. »