Publié il y a 1 an - Mise à jour le 24.03.2023 - Thierry Allard - 2 min  - vu 406 fois

SAINT-VICTOR-LA-COSTE La préfète vient découvrir les projets de la commune

La préfète Marie-Françoise Lecaillon aux côtés de la maire de Saint-Victor-la-Coste Véronique Herbé, mardi après-midi en mairie

- Photo : Thierry Allard

Elle le dit volontiers elle-même : elle « ne sai(t) pas lire les plans ». Alors la préfète Marie-Françoise Lecaillon préfère venir directement sur le terrain pour s’enquérir des projets portés par les communes. Ce mardi, c’était à Saint-Victor-la-Coste, dans le Gard rhodanien.

Car ici, des projets, on en a quelques uns. Le premier, en tout cas chronologiquement, est la reprise de la RD101, qui traverse le bas du village et qui est en mauvais état, sans compter qu’elle ne compte aucun cheminement piéton. « Les travaux devraient commencer en septembre, la voirie va être refaite et un cheminement piéton va être mis en place », explique Véronique Herbé, la maire de Saint-Victor. Un dispositif de chicanes sera aussi bâti pour casser la vitesse, trop importante sur ce tronçon fréquenté par de nombreux collégiens qui descendent des cars scolaires.

Autre projet, l’installation de la vidéosurveillance. « Elle est en cours d’installation sur la commune et elle répond à un besoin », affirme l’élue d’un village qui a récemment connu « quelques dégradations », mais aussi des cambriolages. Une demande de subventions est partie pour un premier programme de neuf caméras.

Par ailleurs, la commune est en train de restaurer le lavoir de Canne, qui en avait grand besoin. « Nous le refaisons avec le chantier d’insertion de Passe muraille, financé par l’Agglomération », précise Véronique Herbé. Les travaux ont débuté lundi dernier. Par ailleurs, la commune a déposé un dossier au « fonds vert » de l’État pour financer le passage en LED de son éclairage public.

Le plus gros projet sera assurément l’extension de la cantine et des dortoirs de l’école maternelle. Car à Saint-Victor, on ne ferme pas de classes, bien au contraire. « Nous sommes à cours de place, la commune s’est étendue ces dernières années, nous avons de plus en plus d’enfants et il nous faut revoir nos infrastructures », présente la maire. Entre 120 et 140 enfants mangent chaque jour à la cantine, maternelle et élémentaire réunies. Il leur faut donc plus de place, et c’est la même chose pour le dortoir, qui doit gagner dix places, de quoi « accueillir la totalité des classes », avance la maire. Environ 600 000 euros seront nécessaires.

Autant de projets sur lesquels la représentante de l’État dans le département a été sensibilisée. À ces projets se rajoute une inquiétude : celle du départ à la retraite très prochain du seul médecin généraliste de la commune, le 1er avril. « C’est un gros problème, car il n’y a pas de relève, nous allons aménager l’ancienne bibliothèque pour qu’elle soit transformée en cabinet médical », affirme Véronique Herbé. En attendant de trouver la perle rare, la mairie envisage de recourir à une cabine de télémédecine.

Thierry Allard

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