ÉTÉ 63 Johnny Hallyday et Don Patillo aux arènes, un cyclone à Sommières
Dans la années 1960, Johnny Hallyday venait régulièrement à Nîmes (Fonds Collignon – Archives municipales de Nîmes)
Chaque mardi, jusqu’à la fin du mois d’août, nous revenons sur l’actualité gardoise de l’été 1963. Il y a 60 ans, des Cévennes à la Méditerranée, les vacances estivales ont été marquées par de nombreux évènements, petits ou grands, drôles ou dramatiques mais qui restent gravés dans les mémoires de certains d’entre nous. Vous retrouverez peut-être des moments de votre vie avec ce bond en arrière de six décennies.
24 juillet : des centaines d’enfants au Mas de Mourgue
À Nîmes, le Mas de Mourgue accueille des centaines d’enfants des écoles maternelles. Alors que le thermomètre affiche des températures caniculaires, l’ombre des arbres du Mas de Mourgue offre une fraicheur salutaires aux petits. Située sur les collines de Montaury, la garderie est ouverte lors des deux mois d’été. Les enfants viennent des écoles Armand-Barbès, Bec-de-lièvre, Fioubi, Générac, Uerva, Oratoire, Pont-Oblique, Creux des Canards, des écoles privées et de Super-Nîmes. La sieste est obligatoire après le repas de midi. Quant au goûter, il coûte 2,20 € pour chaque enfant.
25 juillet : un cyclone frappe la région de Sommières
Si souvent touchée par des inondations, la région de Sommières est frappée par un cyclone d’une extrême violence. Comme si cela ne suffisait pas, la grêle s’est aussi invitée sur le secteur. On dénombre de nombreux dégâts. Cheminées arrachées, tuiles de toitures envolées et récolte des vignobles partiellement détruite. Le phénomène ne dure qu’une dizaine de minutes et, fort heureusement, ne fait aucune victime.
26 juillet : Johnny Hallyday et « Don Patillo » dans les arènes
L’idole des jeunes se produit dans les arènes de Nîmes. Il n’a que 20 ans, mais l’artiste franco-belge déchaîne les passions auprès de la jeunesse française. Les Nîmois ne dérogent pas à la règle et ils sont nombreux à assister à ce concert dans l’amphithéâtre romain. Lors de cette même soirée, les spectateurs peuvent voir l’imitateur André Aubert (qui se rendra célèbre quelques années plus tard en interprétant le rôle du curé « Don Patillo » dans des publicités pour une célèbre marque de pâtes).
26 juillet : la présidence des arènes déplacée
La ville de Nîmes décide de transférer la présidence des corridas à un autre endroit des arènes. Elle est déplacée au deuxième rang des premières, côté du Café de la Bourse. Cette décision questionne les aficionados au sujet de la technique et de l’esthétique. Ce nouvel emplacement doit permettre à la présidence de mieux voir le déroulé des corridas.
28 juillet : Clairon a sa statue à Beaucaire
C’est un monument à la gloire de la Camargue qui est érigé à Beaucaire. La statue du taureau « Clairon » est dévoilée dans le cadre des 500 ans de la foire de Beaucaire. La foule se presse pour voir ce nouveau monument. C’est l’Harmonie des houillères du bassin des Cévennes qui assure les aubades avant de se joindre au cortège qui se forme sur le cours Gambetta. Manadiers, gardians, razeteurs et tous les amoureux de la Camargue sont désormais heureux de cette œuvre qui rend hommage à leur passion.
