Le premier adjoint nîmois chargé de l’Urbanisme, Julien Plantier, planche avec ses services sur l’élaboration d’une "charte des constructeurs". Un recueil de bonnes pratiques pour aiguiller les promoteurs désireux de construire à Nîmes. 

À Nîmes, l’immobilier est en plein boom. Depuis la crise sanitaire, les demandes affluent et les promoteurs de Nîmes et d'ailleurs se livrent une bataille acharnée pour décrocher les précieux permis de construire de la mairie. « On sent beaucoup de tensions dans les quartiers Capouchiné et Marronniers. Lorsque des maisons se vendent, les promoteurs veulent racheter pour les démolir et pouvoir construire », commente un élu de la ville de Nîmes. 

Dans l’édition numéro 50 (en vente actuellement, NDLR) d'Objectif Gard le magazine, le dossier sur les prix fous de l’immobilier révèle que le prix du mètre carré a augmenté d’environ 20 % en trois ans pout s’établir à 2 400 € du mètre carré. Dans certains secteurs comme la Tour Magne ou le quartier du Puech du Teil, les nouvelles résidences affichent entre 4 000 et 5 000 € le mètre carré. Dans cette frénésie immobilière, le premier adjoint travaille à l’élaboration d’une charte des constructeurs en partenariat avec la fédération des promoteurs immobiliers de France.

« Aujourd’hui, vu l’état du marché, nous avons la prétention de pouvoir demander que certaines de nos exigences soient respectées », indique Julien Plantier. Par exemple : « Une part minime de P1 ou P2. Si ce type de logement se vend bien et plaît aux promoteurs, il suscite beaucoup de turn-over et créé du déséquilibre. » Autre volonté, « la création de logements traversant pour permettre une meilleure luminosité et aération », poursuit le premier adjoint. Reste à savoir si la concurrence permettra des constructions plus vertueuses.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com