EXPRESSO Routes nîmoises : enfin un accord entre le Département et la Ville ?
Cela fait des années que la ville de Nîmes demande au Département de refaire les routes départementales de Sauve, d'Uzès et d'Alès. Une réunion de travail, ce lundi, entre le nouvel élu départemental, Julien Plantier, et le vice-président aux Routes, Martin Delord, semble avoir été constructive.
« J’ai découvert un type que j’apprécie », réagit le vice-président chargé des Routes au Département, Martin Delord. Ce lundi, le socialiste s’est entretenu avec le premier adjoint de la ville de Nîmes, nouvellement élu sur le canton de Nîmes 1, Julien Plantier. Lors de la dernière campagne des élections départementales , le candidat Les Républicains a fait de la réfection des routes départementales, pénétrant sur la ville de Nîmes, l’une de ses priorités : « Ce sont des axes très fréquentés. La route de Sauve qui voit passer 8 000 véhicules par jour est très accidentogène, avec des zones où il y a de l’habitat, des arrêts de bus. »
Courant 2022, le Département devrait lancer les premières études de faisabilité des travaux sur les routes de Sauve, Uzès et Alès. « Les études nous indiqueront le coût et la durée des travaux mais ces derniers pourraient bien durer autour de cinq ans », poursuit Martin Delord. L’objectif de ces travaux : refaire le bitume, mais aussi sécuriser les routes en mettant en place des ralentisseurs. « Il faut éviter que les conducteurs n’entrent dans la ville à 80 km/h ! », relève Martin Delord. Des pistes cyclables pourraient également être aménagées.
La ville de Nîmes revoit sa position
La question de la réfection des routes départementales à Nîmes traîne depuis un moment. Aucun accord n’avait été trouvé entre les deux collectivités. En cause : la doctrine du conseil départemental. « Si nous jouons le jeu en faisant les travaux, les communes récupèrent la propriété des routes », rappelle Martin Delord. Ce fut d'ailleurs le cas pour la commune d'Alès. « Aujourd’hui, la Ville est prête à récupérer les routes mais dans un état convenable », signifie Julien Plantier. Charge ensuite à la Ville de financer l'entretien de ses nouvelles infrastructures.
CM