Publié il y a 11 mois - Mise à jour le 21.12.2023 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 822 fois

GARD Loi Immigration : les Départements de Gauche refusent la « préférence nationale » et défendent la solidarité universelle

Françoise Laurent-Perrigot, présidente du Département (Photo : Anthony Maurin)

Le groupe de Gauche de l’Assemblée des départements de France réunit les 32 présidents de Départements de Gauche (PS, PRG, EELV et divers Gauche).

Françoise Laurent-Perrigot, présidente du Département du Gard Photo : AS/Objectif Gard

L’Association des départements de France (ADF) remplit une triple mission qui est de représenter les Départements auprès des pouvoirs publics, d’être un centre de ressources permanent pour les conseils départementaux et d’offrir aux élus et aux techniciens départementaux les moyens de confronter leurs idées, d'échanger leurs expériences et d'arrêter des positions communes sur les grands dossiers nationaux. C’est donc par le biais de cette union que les Départements font entendre leur voix sur la loi Immigration.

« Ce texte est un recul pour l'égalité, la justice et une honte pour notre pays des droits de l’Homme. La discrimination qu’il instaure revient à condamner des femmes, des hommes, des enfants pour leur origine plutôt que de les reconnaître dans leur humanité. » Ils considèrent aussi que cette loi est une atteinte grave aux droits fondamentaux des personnes de nationalité étrangère, en plus d’être contraire aux valeurs de la République et aux valeurs humanistes qu’ils disent défendre.

Françoise Laurent-Perrigot, présidente du Département (Photo : Anthony Maurin)

En résumé, ils estiment cette loi injuste en ce qu’elle discrimine les personnes migrantes les plus vulnérables, comme des enfants, des femmes, des hommes en accentuant les stigmatisations à l'encontre des personnes migrantes, du fait de leur origine, de leur religion ou de leur situation socio-économique.

Cette loi serait au surplus inefficace car elle ne permettra pas de résoudre les difficultés liées à l'immigration, mais ne fera, au contraire, que les aggraver et créer des situations humaines plus indignes encore. C’est le cœur de la solidarité universelle, dont les Départements sont les premiers garants, qui est attaqué.

Les présidentes et présidents de Départements de Gauche refusent "l’application du volet concernant l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) de cette loi inspirée par l’extrême-Droite, portée par un exécutif qui prétendait incarner la modération et qui n’est désormais plus que l’illustration de la compromission".

Anthony Maurin

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