120 équipes, près de 600 participants âgés de 12 à 30 ans venus des cinqa continents se sont affrontés, du 31 juillet au 7 août, dans cinq catégories U16, U21, U26, U26 féminine et U31. La France alignait une équipe dans chacune des catégories et repart avec un titre en or chez les U31 et une médaille d’argent en U26 féminine.

Les U26 féminines ont tout donné jusqu’à la dernière donne contre une équipe polonaise remontée, chutant à seulement 11 points avec un score de 102 à 91. Un superbe parcours et une équipe ultra soudée.

L’équipe de France des U31 a survolé la compétition, affichant une sérénité à toute épreuve et un mental d’acier. Les Belges n’ont pas résisté en finale, véritablement écrasés par le rouleau compresseur français, s’inclinant 159 à 136. Une victoire largement méritée !

L’Alésienne Margaux Kurek Beaulieu, 21 ans, étudiante en L3 LLCER Espagnol à l’université Vauban de Nîmes, est issue d’une famille de bridgeurs invétérés. Elle débute au bridge à 14 ans et se prend vite de passion pour ce jeu. Ses 3 mots pour définir le bridge : "convivial, passionnant, stratégique." Cette sportive (natation, cyclisme) compte déjà à son palmarès un titre de championne du monde par paires et de vice-championne d’Europe par équipes en 2022.

Le programme des compétitions internationales est très dense : les matches s’enchaînent, sept à huit heures de jeu quotidien jusqu’à 12 jours d’affilée, le tout au top de la concentration avec la rage de vaincre en prime. C’est sportif ! Tout l’environnement du jeu fait référence au sport : il y a un code d’arbitrage international, des arbitres, un règlement à suivre, un titre à gagner, coach, un capitaine, des coéquipiers, l’esprit du jeu, c’est un sport de l’esprit !