Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 05.01.2024 - Thierry Allard - 2 min  - vu 295 fois

LA RÉTRO 2023 Giraudier in, Best out, la dette et la route qui font peur

Nicolas Best

Nicolas Best a appris son limogeage de son poste de directeur général du CHU de Nîmes durant son procès 

- Photo Objectif Gard

2023 s’achève, il est temps de revenir sur ce qui a fait l’actualité cette année sur Objectif Gard. Pour ce dixième et dernier numéro, consacré à novembre et décembre, retour sur l’élection d’Éric Giraudier à la tête de la CCI Gard, le départ de Nicolas Best de la direction du CHU de Nîmes, une dette énorme à Laudun-l’Ardoise et la route qui fait peur à Saint-Geniès-de-Malgoirès.

Vainqueur de l’élection partielle à la Chambre de commerce et d’industrie du Gard fin octobre, Éric Giraudier savourait son retour à la tête de la chambre consulaire en ce début novembre, après plusieurs semaines à l’écart suite à une décision de justice annulant partiellement l’élection précédente. La fin d’un feuilleton qui durait depuis 2021, et qui opposait le Nîmois au Bagnolais Philippe Broche, candidat défait une deuxième fois.

Quelques jours plus tard, le directeur général du CHU de Nîmes Nicolas Best était démis de ses fonctions, alors que son procès pour favoritisme et corruption passive était suspendu. « Meurtri », selon ses propres termes, le directeur général laisse sa place à son adjoint Éric Dupeyron. Nicolas Best pourra toujours se consoler en dégustant un burger du nîmois Joannes Richard, sacré champion du monde de burger à la mi-novembre, au Texas s’il vous plaît !

Pendant ce temps, la colère grondait : à Goudargues et Verfeuil, tout d’abord, face à un ambitieux projet hôtelier dans un domaine agricole. Défendu par le maire de Goudargues et par l’Agglomération, le projet, privé, provoque une levée de boucliers à Verfeuil, le village voisin, et dans un hameau de Goudargues. Colère aussi pour le président du Nîmes Olympique Rani Assaf, après la publication dans nos colonnes de propos exclusifs, propos qu’il réfutera dans un communiqué, et que nous maintenons, évidemment. Colère aussi des Jeunes agriculteurs, qui à la mi-novembre ont retourné un grand nombre de panneaux d’entrées de ville « pour dénoncer une politique agricole qui va à l’encontre du bon sens », revendique le syndicat pour expliquer son coup de com’ plutôt réussi.

La fin d’une époque début décembre : celle des Brunetti à la tête de la brasserie des Antonins, tout à côté des arènes de Nîmes. L’ex-« 3 Maures » avait été repris par Christophe et Mélina Brunetti en 2015, qui avaient réussi à relancer ce lieu mythique du centre-ville de Nîmes. Repris en décembre après trois jours de fête, le lieu entame un nouveau chapitre de sa longue histoire.

Il y avait de quoi avoir peur, en décembre, avec la dette vertigineuse que doit ce retraité laudunois à sa commune, 405 000 euros, à cause d’un imbroglio mêlant le cadastre, un mur illégal et une astreinte. Astreinte qui alourdit chaque jour un peu plus la dette de Ladhi Benhamza, 90 ans. La peur toujours, cette fois dans un lotissement de Saint-Geniès-de-Malgoirès, traversé par une route départementale très fréquentée, jugée dangereuse par les riverains qui veulent que quelque chose soit fait pour casser la vitesse excessive de nombre de voitures et camions. Et bonne nouvelle : le maire affirmait dans nos colonnes début décembre que le problème serait réglé « dans l’année 2024 ». Et il faudra plus qu’un panneau retourné.

Thierry Allard

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