ÉDITORIAL Conseil municipal extraordinaire à Nîmes : un tournant politique et une belle mascarade

Après le "ni-ni", est-ce que le "non mais" est possible ?
Hier soir, le conseil municipal extraordinaire de la municipalité de Nîmes a marqué un tournant politique. Pour plusieurs raisons. D'abord, il confirme que malgré les rumeurs dans la ville sur l'état de santé du maire, Jean-Paul Fournier reste un roc. Sans hésiter, il continue à couper les têtes qui dépassent un peu trop. On peut lui reprocher, mais c'est comme ça qu'il a régné pendant 25 ans. Les Nîmois le feront-ils payer à ses successeurs ? Pas sûr. Ils en ont connu d'autres. Ce n'est pas la première fois que Jean-Paul Fournier exécute sur la place publique ceux qui ne vont pas dans son sens. Mardi soir, c'est bien aussi de sens politique dont il a été question. C'est à y perdre son latin. Entre les rabibochages arithmétiques avec les ennemis d'hier, les nouveaux alliés de circonstance. Et la Gauche totalement absente. Le spectacle des douze prochains mois ne s'annonce pas d'un haut niveau. Prenons Valérie Rouverand. C'est celle qui sort gagnante de cette séquence. Au Centre, elle compte les points. Mais joue finement le coup pour ne pas cracher sur l'avenir. En apportant son soutien au nouveau groupe Nîmes Avenir de Julien Plantier, elle envoie aussi très clairement un signal. Entre les deux, quelle différence réellement ? Ils ont au moins en commun une idée forte : il est temps de faire de la politique autrement. Les perdants sont incontestablement les amis de l'ex-premier adjoint. Ils sont à poil politiquement. Et il faudra déployer de sacrés efforts pour retrouver un peu de lumière durant cette pré-campagne électorale. Les autres grands perdants sont Vincent Bouget et ses alliés. En refusant de participer au spectacle, ils se sont exclus du jeu politique. Ils avaient une occasion inespérée, comme a su le faire la présidente de Renaissance, de prendre leur responsabilité. De taper fort pour dire un grand "non" à Jean-Paul Fournier. Au contraire, ils ont joué petit bras, laissant faire, sans réaction. Il va falloir très clairement muscler son jeu pour remporter le fauteuil de maire dans 12 mois. Car on ne gagne jamais en se cachant éternellement. Enfin, difficile de passer sous silence le soutien opportuniste du Rassemblement national à la majorité municipale de Droite. Est-ce que cela préfigure une nouvelle alliance des droites à Nîmes en 2026 ? Chez les Républicains, aujourd'hui, il n'en est pas question. Mais au pied du mur entre les deux tours en mars prochain ? Après le "ni-ni", est-ce que le "non mais" est possible ?
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