NÎMES Braderie : trois jours à petits prix !
La grande Braderie des commerçants revient cette année sur trois jours jusqu’au samedi 13 juillet, dans les rues de l’Écusson.
Réboussiers on vous entend déjà rouspéter. Mais, pour l'occasion, la Ville rend le stationnement en surface gratuit les vendredi 12 et samedi 13 juillet. Une nocturne est même prévue ce 11 juillet jusqu'à 20h30, « Jeudi de Nîmes » oblige. Tout au long de la journée, une animation micro est assurée dans les rues.
« Cette année je trouve que c’est très bien ! J’ai commencé par la rue Régale avec la magnifique librairie qui fait des prix très abordables et qui propose toujours de jolis livres. Ensuite, j’ai bu le café puis j’ai continué en remontant la rue de l’Aspic. Arrivée place de l’Horloge, j’ai bifurqué et j’ai continué sur la rue des Marchands puis j’ai refait un tour en passant par les rues Général-Perrier, Madeleine et du Chapitre avant de revenir place du Marché pour déjeuner avec mes enfants », détaille Marianne qui aimerait tout de même que ses jeunes enfants suivent la cadence.
« C’est un peu tard comme début… à 10h. Les vieux comme moi, nous devons rentrer car il fait déjà très chaud. Il est dommage que les commerçants ne se mettent pas en place plus tôt, il n’y a guère que le libraire qui fait l’effort mais créer un stand en extérieur, c’est un métier, cela ne s’improvise pas ! », ajoute quant à lui Raymond.
Pour être tout à fait honnête, la bonne formule est encore à trouver pour cette animation commerciale privée sur le domaine public, mais les commerçants commencent à jouer le jeu et y prennent goût. Sait-on jamais, nous verrons peut-être un jour le retour des grandes braderies des années 1970-1980 remettre de la vie dans l’Écusson !
Hélène s'en souvient... « Nous sommes bien loin des grandes braderies d’antan pendant lesquelles tous les commerces sortaient les bonnes affaires sur le trottoir ! La rue Général-Perrier n’est même pas fermée à la circulation, il n’y a plus les camelots qui vendaient du rêve et des chinoiseries, les commerces ne jouent pas le jeu… Ou peut-être bien que les temps ont changé et que je n’y comprends plus rien ! »