Le court de tennis qui va être installé dans les arènes de Nîmes prend forme peu à peu. Depuis lundi, des travaux pour la mise à plat du sol ont été entrepris. Hier a commencé la phase d’étalage de 120 tonnes de sable, ou plus exactement de calcaire lavé venant de l’Oise. L’épaisseur initiale de 20 centimètres sera compressée jusqu’à être réduite à cinq centimètres, puis recouverte d’une tonne et demie de briques pilées. C'est ce qui donne la couleur rouge des terrains de terre battue.

« Le sol des arènes est bombé pour faciliter l’évacuation de l’eau. Mais pour faire un terrain de tennis, nous avons besoin d’un sol plat. C’est un travail très manuel, très artisanal. Il n’y a pas un gramme de terre. C’est du calcaire et de la brique », explique Albin Ricard, le régisseur du tournoi. Les lignes seront tracées demain et le court devrait être terminé samedi après la pose du filet.

« Les accès sont un peu compliqués pour les semi-remorques, mais on s'adapte. Notre vrai ennemi, c'est la pluie. D’ailleurs, le court sera bâché tous les jours », abonde Frédéric Lavin, le patron de l’entreprise niçoise ETBT chargée des travaux. À l’issue du tournoi, le sable ne sera pas jeté, mais offert à des clubs hippiques locaux.