Dans un communiqué, Nîmes Métropole indique ne pas se satisfaire "de la situation actuelle qui a amené les conducteurs du réseau des transports en commun Tango à ne plus vouloir desservir les stations « Trait d’Union », « Pissevin », « Porte des arts » et « Campus » situées dans le quartier Pissevin, à Nîmes."

Le Président de Nîmes Métropole "comprend l’anxiété des chauffeurs à travailler dans les conditions et les circonstances qui ont marqué dramatiquement les quartiers ces dernières semaines. De même, il entend la demande des usagers, et notamment des parents d’élèves, d’une reprise au plus tôt du service public des transports.  C’est la raison pour laquelle Nîmes Métropole avait obtenu, sans délais, une rencontre en Préfecture réunissant le corps préfectoral, la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP), la Direction de Tango, les syndicats et représentants du personnel, et le Président de Nîmes Métropole."

De cette réunion du jeudi 14 septembre, il s’en est suivi, hier soir, un déplacement sur site de la sous-préfète à la ville, du vice-président de Nîmes Métropole chargé des mobilités, de la Direction de Tango et de la Police nationale. Le conseiller départemental du canton de Nîmes 4, membre du Bureau communautaire de Nîmes Métropole, délégué au Contrat de Ville et au Centre interurbain de vidéoprotection (CIUVP) Richard Tiberino était également du rendez-vous.

Dès jeudi matin prochain, Nîmes Métropole se rendra en Préfecture pour connaître le calendrier et les modalités de la présence policière aux abords des arrêts concernés et du parcours du bus. Et répercutera aussitôt auprès de la direction de Tango et des représentants du personnel, ces facteurs de sécurisation qui devraient être de nature à garantir dans de meilleures conditions la reprise du service.