C’est à mettre au crédit de la peña taurine La Embestida de Bouillargues. Pour la douzième fois, elle organise une journée spéciale dont la novillada sans picadors est le bouquet final.

Cette année encore le programme est complet. Pour cette journée de l’aficion, une capea est prévue à 10h30, un apéro suivi d’un repas se tiendront à midi et des brouettes, la novillada sans picadors, puis la remise des prix et la soirée bodega qui termine la session dans une ambiance légère et conviviale.

Le format choisi pour la novillada sera celui d’un concours d’élevages. Des élevages français, s'il vous plaît. Un exemplaire de chez les héritiers de François André, Fernay, Turquay, Roland et Rafi Durand, Alain et Frédérique Tardieu et Jacques Giraud pour terminer.

Des ganaderias qui plaisent par leur variété et leur éclectisme, des fers connus par les aficionados qui aiment les retrouver et discuter avec les éleveurs ou leurs représentants autour d’un verre avant ou après la course. Rappelez-vous que nous serons alors à la mi-octobre et que les rendez-vous taurins se feront de plus en plus mineurs au fil de la saison morte… Profitez-en !

Autres aspects des discussions qui animeront à coup sûr les comptoirs et tables bouillarguais. La présence de trois novilleros… dont aucun n’est local. Même pas un Français ! Pourquoi alors que du côté des ganaderos on a joué le jeu ?

Bref, l’aficion découvrira d’autres talents et verra des têtes inconnues. Francisco Fernandez, Salvador Herrero et Jorge Hurtado ! Visiblement du côté d’Algeciras (Cádiz), Francisco Fernandez sera le chef de lidia inattendu de cette course.

Salvador Herrero est quant à lui de l’école taurine de Salamanque. Vous le connaissez sans doute si vous êtes venu assister à la novillada sans picadors du trophée Castella en 2022 et 2023 ! Il a d’ailleurs remporté cette septième édition en coupant les deux oreilles de son becerro de Malaga.

Enfin, âgé de 17 ans, Jorge Hurtado s’est hissé cet été en finale du cycle des novilladas sévillanes pour représenter son école taurine de Badajoz même si le jeune est natif de Coria (Caceres). Il n’a pas su être efficace aux aciers mais le public se souvient parfaitement d’une gestuelle plus qu’agréable au vu de son jeune âge.