VAUVERT Espérion que ça dure longtemps !
La commune a terminé les travaux de valorisation de l’histoire du site de l’Espérion ! Un projet d’aménagement paysager bien ficelé et qui va plaire aux riverains.
Le terrain du parc public se situant dans un site archéologique, l’Institut national de recherches archéologiques préventives est intervenu pour effectuer des fouilles préventives, même si sur le secteur des campagnes de sondage ont été réalisées en 1993, 1994, 2001 et 2002, permettant de mettre à jour un site Magdaléen.
Ce site est connu des Vauverdois. Depuis quelques années, une voie verte cyclable et piétonne a été créée le long du canal BRL situé tout près. Elle relie le Sud-Est de Vauvert à Gallician et se prolonge jusqu’à Aigues-Mortes.
Lors du précédent mandat, une piste cyclable et piétonne sécurisée a été construite le long de l’avenue Henry Aubanel. Elle relie la future opération au centre-ville. La sécurisation du chemin qui mène à la voie verte depuis le jardin offre une boucle aux cyclistes. Des cheminements "doux" qui remplissent pleinement leur vocation d’itinéraire de promenade.
Retour au parc. Les travaux du jardin et de ses abords, commencés en 2021, et poursuivis en 2022 sont désormais terminés. Avec eux peut débuter la tranche de vie d'une opération qui aura permis de valoriser le patrimoine local afin de le préserver et de mettre en valeur les richesses du site de l’Espérion.
La petite fontaine de l’Espérion a retrouvé tout son attrait. Réussite, l’accès au parc et les déambulations en son sein en préservent l'histoire, mieux, ils l'expliquent. Un ponton en lamelle de bois assure la traversée entre le site de l’Espérion et le parc public. La fontaine, une partie de la rigole d’écoulement et son petit bassin, ont été remis en état et intègrent parfaitement cet aménagement. L’allée de platanes remarquables qui arbore magnifiquement le lieu a été conservée et elle offrira une belle ombre estivale.
Cet espace s’oriente donc vers un nouveau lieu de vie intergénérationnel écologiquement exemplaire et attractif avec des aires de détente, des espaces pédagogiques (nichoirs, abris à insectes, indications historiques et naturalistes…), un bassin écologique et végétalisé, des espaces de loisirs et une zone libre permettant d’accueillir des évènements culturels ou sportifs.
Les structures en béton des années 1980 ne sont plus là et ne manqueront à personne. Un mobilier naturel, en bois, est installé pour mieux intégrer les lieux. Des bancs permettent de profiter d’une halte. Un petit parking de 11 places sera aménagé aux abords pour faciliter l’accès.
Ce site, aussi dénommé Piles-loins, était habité et prospère à l’époque gallo-romaine. Il présente une source datant de cette époque, résultant d’importants travaux de captage du vallon qui la domine sur plusieurs centaines de mètres. Cette petite fontaine est alimentée par deux citernes, des salles en pierre de taille, dont l’eau vient s’y écouler en petit débit. L’une de ces citernes est aménagée en bordure du fossé longeant le chemin de la Rouvière. Une large ouverture dans le mur latéral y autorisait l’accès et un escalier de quatre marches permettait d’y descendre facilement pour puiser de l’eau.
L’ouvrage de captage des Pile-près, remarquablement construit, est quant à lui, situé au carrefour des rues Carnot et Juifs, où les eaux sont collectées dans un vaste souterrain. Une canalisation les faisait s’écouler devant la mairie notamment dans les abreuvoirs (piles) destinés au bétail. D’après Les contraintes de la vie vauverdoises et Une cité au pays d’Oc de Posquière à Vauvert d’Emile Guigou.
Le projet a coûté 1 203 478 euros, a été financé à 50 % par la Ville et avec 300 000 euros de l'État. Le Conseil départemental du Gard a quant à lui mis la main à la poche à hauteur de 106 237 euros car cette subvention départementale fut accordée dans le cadre d’un contrat territorial.