INSOLITE V and B vs La Fabrique à boire : la guerre est déclarée !
C'est la guerre - la belle, celle qu'on aime - entre deux établissements de la ville d'Alès : le V and B et la Fabrique à boire. Ce mercredi 8 novembre, l'équipe du bar du centre-ville a déposé un bateau de plaisance et une tonne de sable devant l'entrée du magasin de vins et spiritueux. Insolite !
On se demandait si c'était du lard ou du cochon, alors on a vérifié par nous-même ! C'est confirmé, il s'agit bien d'une folle plaisanterie qui fait sourire sa principale victime. Quelle n'a pas été sa surprise quand Bruno Duval, patron du V and B basé dans la zone de la Pierre plantée, a découvert ce mercredi matin devant l'entrée de son établissement un bateau de plaisance enfoncé dans une tonne de sable, tout près d'une piscine gonflable.
Cet acte est l'œuvre du patron de la Fabrique à boire, un bar du centre-ville d'Alès établi sur la place Pierre Semard. "Ils ont transformé le V and B en V and Beach !", se marre Bruno Duval au lendemain de cette insolite "attaque". "François (le patron de la Fabrique à boire, NDLR) est un ami. On s'entend bien. On se lance souvent des petits défis. Il y a une surenchère à chaque fois !", raconte le gérant du concept alésien de cave et bar.
Les hostilités avaient déjà été lancées par les membres de la "team" Fabrique à boire en septembre dernier à l'occasion de la soirée des 9 ans du V and B Alès. Au milieu des clients, ces derniers avaient dégainé des canons à confettis. "On a riposté en faisant la même chose un soir de victoire du XV de France de rugby. Avec des membres de l'équipe et des amis, on a débarqué à la Fabrique avec deux fois plus de canons", rejoue Bruno Duval.
Et d'ajouter, au sujet du bateau : "Là ils ont tapé fort ! C'était prévu d'en arriver à ce stade, mais de manière progressive." Cet après-midi, à la veille d'une soirée disco programmée ce vendredi 10 novembre, le gérant du V and B et ses employés étaient à pied d'œuvre pour dégager le sable à grands coups de pelle et cherchent à se débarrasser de l'embarcation. "D'ailleurs, si vous connaissez quelqu'un qui cherche un bateau, on lui offre !", glisse le gérant.
Après quoi, il sera temps de répliquer à cette offensive d'envergure. "On a déjà des idées ! Une chose est sûre, notre vengeance sera terrible !", prévient Bruno Duval. Un projet d'une soirée en commun pour célébrer le "Happy end" (fin heureuse, NDLR) de cette belle histoire est déjà dans les tuyaux, à l'image de deux rappeurs qui clôtureraient une période de clash sur les réseaux sociaux par un featuring, autrement dit une chanson en duo.
Cette démarche au caractère insolite célèbre une concurrence saine entre deux établissements qui, bien qu'exerçant dans le même créneau d'activité, se veulent complémentaires. "Il y a beaucoup de clients qui commencent les soirées chez nous et les finissent chez eux", conclut Bruno Duval. La trêve des confiseurs est en approche, et avec elle la paix des braves ?