Publié il y a 4 h - Mise à jour le 01.03.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 52 fois

RHONY VISTRE VIDOURLE Le président ne « pleurnichera pas » sur les décisions de l’État

Ce jeudi, en conseil communautaire

Ce jeudi, en conseil communautaire 

- Coralie Mollaret

Dans sa loi de Finances, les mesures imposées par l’État représentent une dépense de 450 000 € en 2025 pour la communauté de communes. 

Émotion, ce jeudi soir, lors du conseil communautaire Rhony Vistre Vidourle. Cette intercommunalité, regroupant 30 000 habitants sur dix communes (Gallargues, Figuères-Vives, Aubais, Boissières, Codognan, Mus, Nages-et-Solorgues, Uchaud, Vergèze, Vestric-et-Candiac), a rendu hommage à son ancien président, Jean-Baptiste Estève, décédé en janvier. Sa fille et sa petite-fille étaient présentes dans la salle pour assister à la séance. Son successeur, Philippe Gras, a salué son action : « À la manœuvre de 2008 à 2020, il a tout fait pour notre communauté de communes, mais aussi pour sa propre commune, Nages-et-Solorgues. Aujourd’hui, si notre situation financière est aussi saine, c’est grâce à lui ». 

26 M€ de fonctionnement, 12 M€ d’investissement 

La transition était donc toute trouvée pour débattre des orientations budgétaires. Le maire de Vestric-et-Candillac et deuxième vice-président de l’intercommunalité en a présenté les grandes lignes, « un budget de fonctionnement d’environ 26 M€ en 2025, dont 12 M€ de charges de personnel ». Ce dernier poste est celui qui devrait augmenter, notamment en raison des mesures imposées par l’État dans sa loi de Finances, comme la hausse de 3 points des cotisations patronales à la caisse de retraite des fonctionnaires. Le montant des investissements s’élève, lui, à 12 M€, dont 4,5 M€ pour le pôle d’échange multimodal, 1 M€ pour les pistes cyclables, et 200 000 € pour les zones d’activités économiques. La dette devrait, quant à elle, atteindre 8 M€ à la fin de l’année 2025.

« Le budget voté par l’État impacte notre intercommunalité à hauteur de 450 000 €. En tant qu’élu et citoyen, je suis favorable à participer à un effort de redressement donc, je ne pleurnicherai pas sur ces mesures », a déclaré Philippe Gras, également membre des Républicains, parti actuellement au gouvernement. L’édile a ensuite conclu : « Je souhaite cependant que nous ayons un véritable objectif de redressement avec un calendrier raisonnable, ne s’étalant pas sur 45 ans. Cela est indispensable pour rester une nation indépendante et souveraine. »

Coralie Mollaret

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