Publié il y a 3 jours - Mise à jour le 26.03.2025 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 122 fois

GARD Journée mondiale de l'endométriose à Carémeau

CHU Nîmes carémeau (Photo CHU Carémeau)

Un stand d'information et de sensibilisation sera installé ce vendredi 28 mars de 9h à 15h dans le hall central de l’hôpital nîmois.

CHU Nîmes carémeau (Photo cabinet MBA)

À l’occasion de la Journée mondiale de l’endométriose, le CHU de Nîmes organise un stand de sensibilisation et d’information dans le hall central de Carémeau. Cet événement vise à informer le grand public sur cette maladie méconnue, encore trop souvent sous-diagnostiquée, et à encourager les échanges avec les professionnels de santé.

L’endométriose, caractérisée par la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus, provoque des douleurs pelviennes chroniques, des règles abondantes et douloureuses, et peut entraîner des difficultés à concevoir.

À l’échelle mondiale, l’endométriose touche environ 10 % des femmes en âge de procréer, soit 190 millions de personnes selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En France, cette pathologie concerne une femme sur dix, soit près de 2,5 millions de personnes.

Vue aérienne de l'entrée des Urgences du CHU de Nîmes. Photo DR/CHU

Dans la région Occitanie, on estime que plus de 150 000 femmes sont concernées. La prise en charge est souvent tardive, avec un délai moyen de sept à dix ans en France, impactant significativement la qualité de vie des femmes concernées.

Pour le docteur Lucie Allègre, gynécologue-obstétricienne au CHU de Nîmes, cette journée est importante : « L’endométriose est une maladie complexe et douloureuse qui impacte profondément la qualité de vie des femmes. Malgré les avancées médicales, elle reste malheureusement sous-diagnostiquée et mal comprise. En organisant ce stand, nous souhaitons briser les tabous, informer le grand public et encourager les femmes à consulter en cas de doute. Notre objectif est de faire connaître cette maladie pour améliorer la prise en charge et réduire le temps d’errance diagnostique. »

Sensibiliser à cette maladie et mettre en lumière les avancées en matière de dépistage et de soins est également un engagement du CHU de Nîmes. « L’endométriose est une maladie qui mérite d’être mieux connue et mieux prise en charge. C’est pourquoi le CHU de Nîmes, pleinement investi dans cette lutte, est l’un des six centres d’Occitanie à proposer l’Endotest, un test salivaire innovant qui pourrait permettre de détecter l’endométriose de manière non invasive. Ce stand est une façon de rendre visible cette maladie invisible », indique le professeur Vincent Letouzey, chef du service de gynécologie obstétrique.

CHU Nîmes carémeau (Photo CHU Carémeau)

Anthony Maurin

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