FERIA D'ALÈS Pour une fois, les joueurs du Rugby club cévenol "se sont fait bouger"
Située au croisement du boulevard Louis-Blanc et de la rue Michelet, la casita du Rugby club cévenol en impose par ses dimensions et ses serveurs, plus carrés que la moyenne. Mais dans l'effort, mercredi soir, ils ont quand même souffert.
Entraîneur des U19, Toto a chaud sous son chapeau. Derrière le comptoir, une partie de son équipe assure le service. "On a eu une grosse activité hier soir, souffle le dirigeant du Rugby club cévenol (RCC). On n'a pas l'habitude, on s'est fait bouger. On voit que tout le monde attendait ça, la reprise de la feria." Si l'avis général a noté une affluence impressionnante mercredi soir, l'activité du comptoir tient aussi à son nouvel emplacement, celui délaissé par l'amicale des pompiers.
Derrière le comptoir, "tous les juniors et tous les seniors, ainsi que des bénévoles", détaille Toto. Soit une cinquantaine de personnes à assurer le roulement, qui répond à des critères bien précis de vaillance, comme au rugby : "Le roulement, sourit Toto, c'est on travaille de 10h à 2h du matin. Et ceux qui parviennent à se lever font l'ouverture de 10h le lendemain." Une organisation qu'on peut qualifier de modulable, mais sans faille jusqu'ici.
C'est que le club ne peut pas se permettre de louper le rendez-vous, après deux années de disette festive, "car l'impact est fort sur le budget : c'est environ 40 % du budget du club. Pendant deux ans, on a bien tiré la langue", confirme Toto. Pour l'instant, dans cette feria, lui ne la tire pas encore. Et pourtant il fait vraiment chaud sous ce chapeau...
François Desmeures
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