Publié il y a 1 an - Mise à jour le 30.01.2023 - Propos recueillis par Norman Jardin - 3 min  - vu 1313 fois

L'INTERVIEW Rafiki Saïd (NO) « Dans ma tête, nous allons nous maintenir »

Rafiki Saïd (photo YP)

Rafiki Saïd estime pouvoir apporter plus à Nîmes Olympique

- Photo : Yannick Pons

L’attaquant comorien, arrivé l’été dernier en provenance de Brest, est un des joueurs nîmois les plus utilisés cette saison, que ce soit par Nicolas Usaï ou Frédéric Bompard. Alors que les Crocodiles viennent de se relancer face à Niort et qu’ils se déplaceront ce mardi à Guingamp, Rafiki Saïd évoque le maintien, son caractère jovial, mais aussi la sélection comorienne sur laquelle il n’a pas tiré un trait.

Objectif Gard : Comment jugez-vous vos débuts avec Nîmes Olympique ?

Rafiki Saïd : Il y a du positif et du négatif, mais je ne suis pas trop satisfait car je sais que je peux faire beaucoup mieux. Faire plus de passes, marquer plus de buts et mettre un peu de folie.

Où se situe le problème vous concernant ?

J’ai confiance en moi, mais dans certains matches, nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions. C’est comme ça la ligue 2, il faut savoir être efficace.

La situation actuelle du club vous inquiète-t-elle ?

C’est délicat, mais il ne faut pas oublier qu’il y a les matches retour et celui qui ne croit pas au maintien doit arrêter le football maintenant. En ce qui nous concerne, on est très motivés. Je ne pense pas au National, car dans ma tête, nous allons nous maintenir.

« J’essaye de ramener un peu de positif dans le groupe »

Comment êtes-vous dans la vie de tous les jours ?

Je suis joyeux et toujours souriant. Dans les hauts comme dans les bas, il faut savoir garder le sourire et rester positif. Cependant, ce que je n’aime pas, c'est l’hypocrisie et il n’y a pas que des gens bien, mais il faut faire avec.

Est-ce vous qui mettez de l’ambiance dans les vestiaires ?

J’essaye de ramener un peu de positif dans le groupe, parce que c’est ce qu’il nous faut en ce moment.

Quels sont les Crocodiles avec qui vous vous entendez le mieux ?

Je m’entends avec tout le monde, mais j’ai des affinités avec Lamine Fomba et Yassine Benrahou, qui viennent de partir, mais aussi Jean N'Guessan et Nasser Djiga.

« Je suis Comorien, Brestois et Français »

Mardi soir, Nîmes Olympique joue à Guingamp. Parlez-nous de votre passage en Bretagne ?

J’ai joué à Saint-Brieuc, juste à côté de Guingamp, et c’était une bonne expérience. J’y suis allé car Olivier Dall'Oglio ne me faisait pas beaucoup jouer avec Brest. Il me fallait du temps de jeu.

Où se situent vos attaches familiales ?

Je suis né aux Comores et j’ai vécu à Mayotte, mais l’âge de six ans, je suis arrivé à Brest et ma famille et mes proches sont globalement là-bas.

Vous sentez-vous plus Comorien ou Breton ?

Je suis Comorien, Brestois et Français.

« J’aimais bien garder le ballon et j’aime toujours ça »

La sélection comorienne est-elle un objectif pour vous ?

C’est toujours dans un coin de ma tête, parce que ma mère est 100% comorienne. Je suis déjà en contact avec le sélectionneur. Ils m’ont déjà appelé, mais il y avait des empêchements. Pour l’instant, je suis focalisé sur le club.

À quoi ressemblait votre vie dans le Finistère ?

Avec mon grand frère, nous ne pensions qu’au foot, du soir au matin. À cette époque, on parlait plus de lui que de moi, mais ça a été un peu dur pour lui quand on a grandi. Il est très important pour moi.

Pour quelle raison avez-vous décidé d’être attaquant ?

Je ne l’ai pas décidé, mon style était plus offensif que défensif. Cela m’est arrivé de jouer au milieu de terrain mais jamais défenseur. Quand j’étais plus jeune, j’aimais bien garder le ballon et j’aime toujours ça.

Qu'est-ce qui vous procure le plus de plaisir : Faire un dribble, faire une passe décisive ou marquer un but ?

Le mieux c’est de tout faire en même temps (rires). Aujourd’hui les statistiques sont importantes pour les attaquants.

Qui étaient vos modèles quand vous étiez adolescent ?

J’aimais bien regarder jouer Didier Drogba parce qu’il dégageait beaucoup de sérénité. J’apprécie également Neymar, qui est footballistiquement très fort mais aussi les joueurs qui sont bons des deux pieds comme Ousmane Dembélé. J’aurais pu affronter deux fois Neymar avec Brest, mais les deux fois, j'étais blessé.

Propos recueillis par Norman Jardin

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