Objectif Gard : Comment avez-vous vécu votre début de saison avec trois buts marqués lors des trois premières journées ?

Orphé Mbina : Je ne m’y attendais pas car ce championnat était nouveau pour moi.

Vous étiez sur un nuage à ce moment-là de la saison ?

Non, pas forcément, ça m’a permis de me stabiliser mentalement. Mais j’ai compris que ce n’était que le début de la saison.

Vous arriviez de National 2, cela vous a-t-il rassuré sur votre niveau ?

Oui, mais je savais que j’en étais capable.

« La sélection est une grande fierté, cela représente mon pays, ma famille »

Ces trois buts ne vous ont-ils pas mis la pression, puisque cela a créé une attente de la part des supporters ?

Les choses sont ainsi faites. Par la suite, on s’attendait à ce que je marque à chaque match. Moi aussi je l’espérais. Ça ne s’est pas passé comme prévu, mais c’est le football.

Vos bons débuts, vous ont-ils ouvert les portes de la sélection gabonaise ?

Le sélectionneur avait déjà un œil sur moi quand j’étais à Chamalières, et ça a accéléré les choses. C’est une grande fierté car cela représente mon pays, ma famille. C’est un honneur de représenter son pays, c’est une concrétisation du travail que j’ai fourni. Ça me donne envie d’y retourner et d’ailleurs il y aura un ou deux matchs du Gabon au mois de mars.

Ces dernières semaines, vous êtes moins efficace devant le but. Comment l’expliquez-vous ?

Je n’arrive pas à l’expliquer. Parfois on se pose des questions. C’est un passage et un obstacle qu’il va falloir surmonter. Je ne pense pas que ce soit un problème de confiance.

« Il n’y a pas un domaine que je maîtrise parfaitement »

Comment avez-vous vécu les arrivées de Sané et Camara, deux joueurs offensifs, pendant le mercato de janvier ?

C’est toujours bien pour le club. On besoin de décrocher le maintien et si nous avons des attaquants, cela fait de la concurrence. Ça va me permettre de travailler plus. Je n’ai aucun problème avec ça.

À quoi attribuez-vous les résultats nîmois qui sont meilleurs en ce début d’année 2024 ?

Je l’attribue au travail que nous avons effectué pour corriger les erreurs qui nous ont conduits à une série de six défaites. On a retrouvé notre solidité défensive.

Dans quel domaine pensez-vous devoir vous améliorer ?

Dans tous les domaines. Il me faut prendre plus la profondeur. Il y a beaucoup de secteurs dans lesquels il faut que je progresse. Il n’y a pas un domaine que je maîtrise parfaitement.

« Frédéric Bompard est un coach et nous sommes sa troupe »

Quels sont les éléments qui vous permettent d’être optimiste pour le maintien ?

On ne va pas lâcher. On est loin d’être dans le trou et on est sorti de la zone. C’est qui est important, c’est de distancer cette zone. Moi j’y crois.

Estimez-vous avoir le droit à l’erreur face à Cholet ce vendredi ?

Ce match contre Cholet est déterminant. C’est un match piège et les supporters ont tendance à croire que ça va être facile pour nous. Ce sera peut-être plus difficile que d’affronter le Red Star.

Quel style d’entraîneur est Frédéric Bompard ?

C’est quelqu’un qui prend les choses à cœur. Il vit les choses à fond et parfois il gueule. Mais après tout, Frédéric Bompard est un coach et nous sommes sa troupe.