Jean-Luc Chapon, maire d'Uzès, n'en revient pas "qu'aucun membre de l'UDI ne soit représenté sur la liste des sénatoriales" menée par Jean-Paul Fournier.

Pourtant, celui qui avait été désigné par l'UDI au niveau national a dû se soumettre au bon vouloir d'accords politiques locaux et laisser sa place de troisième sur la liste des sénatoriales conduites par l'UMP. Une place qui devrait revenir en toute logique à Max Roustan, maire d'Alès.

"J'ai l'investiture nationale mais pas l'investiture départementale. Je ne comprends pas que notre parti ne soit pas représenté dans toutes les élections. Comment voulez-vous que nos électeurs comprennent ?", s'interroge le maire d'Uzès. "Yvan Lachaud a passé un accord avec Fournier signé des mains de Jean-Louis Borloo et Jean-François Copé. Cet accord prévoit que pour les sénatoriales, nous laissons la main à l'UMP et pour les législatives, c'est l'UDI qui sera à la tête des listes. Mais, moi, ce qui m'inquiète, c'est quand 2017, est-ce que Borloo et Copé seront toujours là ? Ils sont déjà absents aujourd'hui !", fait remarquer Jean-Luc Chapon.

En bon soldat, celui qui vient d'être écarté fera preuve toutefois de solidarité : "Ce qui est évident, c'est que je voterais pour Jean-Paul Fournier, sans hésitation. Mais je trouve cela profondément illogique".

Désabusé, il répond depuis cet après-midi à tous les messages d'encouragement reçu ces derniers jours notamment celui de Chantal Jouanno, l'ancienne secrétaire d'État chargée de l'Écologie et ministre des sports qui lui souhaitait "bonne chance". Pour une prochaine fois ...