Hier soir, Alès agglomération organisait au Myriapôle une réunion publique sur le moustique tigre. Objectif : inviter la population à lutter contre cet insecte afin de limiter sa prolifération.

Peu d'habitants ont répondu présents ce jeudi soir pour cette première réunion publique. Mais ceux qui sont venus connaissent à présent la conduite à tenir pour lutter contre le moustique titre. Cette petite bête rayée a commencé à s'implanter en 2004 sur la Côte d'Azur, avant d'envahir peu à peu le littoral méditerranéen puis d'autres départements du sud de la France. Au delà de sa piqûre douloureuse, l'insecte peut être vecteur de maladies tropicales comme la dengue ou le chikungunya. Pour éviter d'en arriver là, l'agglomération d'Alès lance une grande campagne de communication à destination des habitants. "80 % de la population du moustique tigre se trouve chez les particuliers. C'est avec eux que nous devons travailler pour limiter les risques", explique Ghislain Bavre, directeur du service développement durable d'Alès agglo.

Hier, un intervenant de l'Entente interdépartementale de démoustication (EID) a présenté au public les conduites à tenir : "Il faut supprimer les zones où le moustique va vivre et se reproduire, c'est-à-dire tous les recoins où l'on peut trouver de l'eau stagnante". Par exemple, les soucoupes des pots de fleurs sont des lieux de vie idéal, tout comme les gamelles des animaux domestiques, les pluviomètres, etc. Ces réceptacles doivent être vidés deux fois par semaine. Il est aussi conseillé de couvrir les réservoirs d’eau qui restent à l'extérieur. Enfin, il est nécessaire d'entretenir les piscines et autres bassins.

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