MUNICIPALES À Saint-Martin-de-Valgalgues, Cédric Marrot appelle à l’union face à Claude Cerpedes
Après Nadia El Okki, qui a lancé sa campagne le 6 septembre dernier (relire ici), c’est au tour de Cédric Marrot de faire connaître ses intentions pour les Municipales de 2020 à Saint-Martin-de-Valgalgues.
À Saint-Martin-de-Valgalgues, Cédric Marrot a une longueur d’avance sur beaucoup de monde : il a déjà un nom. Il n’est autre que le fils de l’ancien maire, Guy Marrot, une figure locale qui a dirigé la commune pendant deux mandats. Et le troisième mandat, qu’il briguait en 2014, lui a échappé à une trentaine de voix au profit de l’actuel maire communiste, Claude Cerpedes.
Petit rappel historique, non sans conséquences aujourd’hui : la première adjointe de Guy Marrot entre 2008 et 2014, l’ambitieuse Nadia El Okki, s’est présentée contre lui en 2014 provoquant une dispersion des voix ce qui a profité à Claude Cerpedes.
« Cerpedes n’est pas le Roustan saint-martinois »
À quelques mois de l’échéance de 2020, c’est le fils Marrot qui sera cette fois dans la course. Cette élection sera-t-elle l'occasion pour lui de venger son père ? Sera-t-il celui qui fera échouer Nadia El Okki qui assurait dans nos colonnes qu’union ou non elle irait « jusqu’au bout » ? L’homme certifie qu’il n’est pas dans un état d’esprit revanchard : « Notre but est de reprendre la mairie. Il faut qu’on discute avec Nadia El Okki et Brigitte Bonneté-Favre (une autre opposante au maire Claude Cerpedes qui pourrait se présenter aux élections, Ndlr) pour trouver les conditions de l’union », explique Cédric Marrot.
Quand on lui fait remarquer qu’en lançant sa campagne dans son coin, Nadia El Okki n’a pas forcément joué la carte de l’union, il sourit : « C’est de la posture politique, elle va jouer des biscoteaux jusqu’au bout. Et puis elle a appelé à voter Cerpedes au deuxième tour en 2014 et veut lui reprendre la mairie aujourd’hui ? Je me sens autant légitime qu’elle. D’autant que moi je réside à Saint-Martin. Je vis dans la maison dans laquelle je suis né ».
Reste à savoir qui porterait la liste d’union prônée par Cédric Marrot ? « J’ai proposé qu’on fasse un sondage auprès des Saint-Martinois. Et si c’est trop cher, comme le disent certains que le sondage n’arrange pas, faisons un débat ! », suggère le créateur de la liste "Mon parti, c’est Saint-Martin". Quant à l’issue de l’élection, il se dit confiant : « Vous savez, Cerpedes n’est pas le Roustan saint-martinois. Depuis les dernières municipales, il a perdu toutes les élections intermédiaires ». Cédric Marrot espère bien que le communiste continuera sur sa lancée.
Tony Duret