CORONAVIRUS De nouvelles mesures sanitaires dans le Gard
Le préfet du Gard l'a annoncé ce mardi matin : de nouvelles mesures sanitaires viennent s'ajouter à celles déjà en vigueur pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Jeudi dernier, le 27 août, le Gouvernement de Jean Castex, Premier ministre, plaçait le département en zone rouge. S'il ne l'a pas encore atteint, le Gard - coincé entre les Bouches-du-Rhône et l'Hérault, déjà tous les deux en "niveau élevé" - se rapproche du seuil d'alerte fixé par le ministère des Solidarités et de la santé. En ce premier jour de septembre, le taux d’incidence, qui indique le nombre de tests positifs réalisés rapporté au nombre d’habitants, est de 44,44 sur 50. Le taux de positivité est quant à lui de 4,5 sur 5.
Sans être alarmiste, mais prenant en compte "l'évolution très rapide de la situation", le préfet du Gard, Didier Lauga, a pris de nouvelles mesures sanitaires. "J'ai consulté mes collègues des départements voisins pour essayer de prendre des mesures en proportion avec la situation. Elles ne sont pas d'une originalité particulière, mais adaptées je crois à la gravité du problème."
Les mesures annoncées ce mardi par le préfet du Gard
La Feria des Vendanges maintenue... pour le moment
Interrogé sur le maintien ou non de la Feria des Vendanges au vu du placement du département en zone rouge et de la mise en place de ces nouvelles mesures sanitaires, le préfet répond : "Je n'ai pas de raison d'interdire la Feria, ni de prendre d'autres mesures." Une réponse qu'il faut prendre à l'instant T car d'ici quinze jours, la situation peut évoluer et s'aggraver. "Dans ce cas, je ne vais pas rester les bras croisés", ajoute le représentant de l'État.
Il en sera de même si, et dans le cas où la Feria démarrerait le 17 septembre, la population ne respecte pas les conditions sanitaires imposées (relire notre article : Nîmes. La Feria, les cartels et les conditions du préfet). "C'est un dispositif qui sera évolutif. J'espère ne pas avoir à le renforcer, mais si ça devient nécessaire, je le ferais", prévient le préfet du Gard.
Stéphanie Marin