Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 19.11.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1121 fois

UN JOUR, UN ARTISTE Quand Plaza del Carmen détourne et modernise des icônes

Plaza del Carmen (Photo Anthony Maurin).

Cette semaine Objectif Gard part à la rencontre d’artistes gardois. C’est au tour de Plaza del Carmen de nous accueillir à sa table de travail. Une artiste pas comme les autres car elle prend le parti du détournement de photographies célèbres pour en faire des œuvres modernes, au goût du jour et à l’insolence revendiquée.

Qui est Plaza del Carmen et que fait-elle actuellement ? Pour celles et ceux qui ne les connaîtraient pas encore, les œuvres signées Plaza del Carmen méritent le détour. Aujourd'hui, l'artiste travaille sur un nouveau jeu de cartes. 54 petites œuvres dans les mains de joueurs. Quoi rêver de mieux pour profiter de l’art ? Car oui, ici, on parle d'art mais pas seulement. On parle aussi d’un jeu de cartes très local car quasi exclusivement confectionné dans le Gard et à Nîmes. Mais Plaza del Carmen est connue pour d’autres choses : ses détournements de photos.

Comment travaille-t-elle et quels personnages aime-t-elle relooker ? En créant des calques qu’elle superpose, l’image change, devient sienne. Attention, les calques ne se créent pas tout seul et c’est d’une véritable vision artistique numérique dont nous parlons actuellement ! Mais revenons aux visages de ses icônes…

Qu’est-ce qui va déclencher une émotion chez le spectateur ? Pour elle, c'est le regard de son personnage. À tout ce travail viennent s’ajouter des touches très personnelles et contemporaines. Ancrée dans son monde, Plaza del Carmen sait détourner des images anciennes pour les faire entrer dans notre XXIe siècle. Vous l’avez compris, James Dean, Marilyn Monroe, Serge Gainsbourg, ou encore Frida Kahlo et tant d’autres sont parties prenantes des créations de Plaza del Carmen.

Des œuvres à part entière qui rendent hommage à ces célébrités. À ce sujet, il ne faut pas titiller Plaza del Carmen, avec elle, rien n’est fait au hasard et les faussaires qui ne pensent qu’à l’économie sont vite démasqués ! Frida Kahlo en est l'exemple type. L'exemple d'une commercialisation à outrance de ce personnage et de son image. Voilà tout ce qui débecte Plaza del Carmen qui n'hésite pas à braver la conscience collective et sa pudeur pour réhabiliter l'artiste mexicaine dans quelques unes de ses créations numériques. Olé !

Anthony Maurin

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