ALÈS L'orage a fait des dégâts : un restaurant et un salon de coiffure inondés
Un violent orage a éclaté au-dessus de la capitale cévenole ce vendredi, peu après 13h30. S'il n'a duré que quelques minutes, il a été suffisant pour causer des dégâts. En centre-ville, une partie de la toiture d'un restaurant et d'un salon de coiffure tout neuf s'est effondrée. Aucune victime n'est à déplorer.
En fin de matinée ce vendredi, le ciel s'est soudainement assombri. Arrivé en provenance du Piémont cévenol, l'orage annoncé depuis quelques jours a fini par éclater aux alentours de 13h30 à Alès. Des pluies diluviennes mêlées à des petits grêlons se sont alors abattues pendant une dizaine de minutes avant de filer vers le nord du département. Un épisode rapide et brutal qui a suffi à causer d'importants dégâts matériels.
En plein service, le très fréquenté restaurant le Comptoir des halles (relire ici), établi au n°5 rue Castagno, a littéralement pris l'eau. Tout comme le salon de coiffure voisin, jadis installé rue du 14-juillet, et qui avait migré près des Halles de l'Abbaye au printemps dernier. Arrivé sur les lieux quelques minutes après l'épisode pluvieux, un policier municipal raconte : "Au dessus de ces deux commerces, il y a des appartements. On est montés au premier étage chez le locataire qui nous a fait voir les dégâts. Il y a comme des coursives dans lesquelles l'eau s'est engouffrée, avant de ruisseler au dessus des toilettes du restaurant et vers la toiture du salon de coiffure avec un gros débit."
Alors qu'elles se faisaient coiffer, les clientes ont tout juste eu le temps de quitter leur fauteuil pour trouver refuge en dehors du salon lorsqu'une partie de la toiture s'est écroulée. "Il n'y a pas de blessé, mais elles ont eu très peur. C'était limite !", rejoue le policier municipal. Depuis 14h, policiers municipaux, agents de surveillance de la voie publique, sapeurs-pompiers et agents du service "risques majeurs" de la ville d'Alès sont sur place pour tenter d'établir les circonstances exactes de l'incident et évaluer l'ampleur des dégâts.
Les pieds dans l'eau, Céline, la propriétaire du Salon, tente de garder la tête froide en prévenant par téléphone ses clients de l'après-midi de son incapacité à les recevoir. À ses côtés, Vincent Behgdad, gérant du restaurant, s'apprête à annuler sa réservation du soir (80 personnes) tout en restant - comme à son habitude - optimiste : "C'est que du matériel ! Mais je suis dégoûté pour Céline qui venait juste d'ouvrir son salon après des travaux."
Corentin Migoule