CLERMONT FOOT – NÎMES OLYMPIQUE 3-0. La débâcle !
A en croire le président du Nîmes Olympique dans une interview accordée à quelques heures du match à Clermont-Ferrand (lire ici), la défaite à domicile contre Auxerre avait été « digérée ». Le président ajoutait : « le groupe vit bien ! ». Heureusement ! Sinon quel aurait-été le score final ce soir à Clermont-Ferrand ? A sa décharge, Jean-Marc Conrad ne précise pas où le groupe vit bien. Sur le terrain ? Manifestement, non. En dehors ? Certainement.
Puisque tout va bien et qu’il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter, les crocos sont entrés confiants sur la pelouse du stade Gabriel Montpied. Pourquoi en aurait-il été autrement ? Avant le coup d’envoi, les nîmois se déplaçaient chez un relégable qui comptait cinq points de retard sur eux. Seulement, ce soir, les relégables avaient la niaque. Notamment Idriss Saadi qui, en début de match, était à deux doigts d’ouvrir le score en contrant une frappe qui trompait Michel. La balle rasait le poteau. Mais au quart d’heure de jeu, après une nouvelle alerte devant le but de Mathieu Michel, Saadi réalisait une merveille de lob qui figeait le portier nîmois (16’). 1-0. Après un tir de Koura contré par un défenseur, les clermontois partaient en contre et Sawadogo, sur son aile droite, adressait un centre en première intention à Nkololo qui trompait facilement Michel (30’). 2-0. Dans un match à sens unique, les quelques réactions nîmoises provenaient des coups de pied arrêtés d’Antonin Bobichon. Un coup-franc direct était repoussé sous sa barre par Mehdi Jeannin. La minute précédente, c’était Robail qui était à deux doigts de pousser le ballon au fond des filets (36’).
Dominateurs, les joueurs de Corinne Diacre géraient leur avance et l’accentuaient même un peu plus par Thibault Moulin qui, seul à 20 mètres, tentait une frappe qui battait Mathieu Michel pour la troisième fois de la soirée (63’). 3-0. Après ce deuxième revers consécutif, les nîmois stagnent à une 13e place et se retrouvent désormais à trois points du premier relégable Valenciennes. Mais pas d’inquiétudes, le groupe vit bien.
Tony Duret