Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 20.05.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 2762 fois

ÉDITORIAL Perturbations sur le réseau Tango à Nîmes : y'a comme un hic !

Photo Objectif Gard

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Depuis quelques jours, le réseau Tango à Nîmes est perturbé par un mouvement social. Le matin, le dépôt est bloqué. Le soir, c'est la gare routière qui est impactée. Scolaires, salariés, personnels médicaux, en somme de nombreux habitants des 39 communes qui forment Nîmes métropole doivent prendre leur mal en patience ou leurs deux jambes pour marcher jusque chez eux. Vous me direz, ce n'est pas la première fois et les revendications sont probablement légitimes pour des chauffeurs et salariés d'un réseau de transport qui cravachent au quotidien. Sauf que cette fois-ci, il ne s'agit pas d'une grève interne au délégataire Transdev choisi par Nîmes métropole mais bien d'une mobilisation externe de salariés de la société Kéolis Languedoc en délicatesse avec leur direction dans le cadre d'un marché avec la Région Occitanie. C'est d'ailleurs ce qui met particulièrement en pétard Franck Proust, le président de l'Agglo de Nîmes, qui comme il nous l'explique "n'a jamais vu ça". Bouillonnant d'impatience, il a saisi la préfète du Gard ce mercredi en attendant que le référé en justice lancé par Transdev fasse effet. Car à ce stade, c'est le vide juridique et selon Franck Proust, aucune action ne peut être entreprise tant qu'une décision de justice n'a pas été rendue. Y'a comme un hic semble-t-il ! "En attendant, ce sont 26 personnes qui bloquent les déplacement de 30 000 personnes et notamment des infirmières et du personnel soignant du CHU de Nîmes", rajoute le premier élu de l'agglomération nîmoise. Alors comment faire face à cette situation inédite et ubuesque ? Faire intervenir la Région. C'est en tout cas ce que va tenter de faire le président de Nîmes métropole en prenant contact ce jeudi avec Jean-Luc Gibelin. Le vice-président communiste délégué aux Transports semble être aux abonnés absents. Il a peut-être quelque chose de mieux à faire : une campagne à mener pour sa réélection. Le communiste de Salindres devrait se méfier. Pas sûr que les habitants de Nîmes et sa périphérie apprécient encore longtemps ce blocage qui en sus, ne les concerne pas. "C'est comme si les salariés de Casino allaient manifester chez Carrefour", dixit Proust. Vu sous cet angle...

Abdel Samari

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