FLOP DE L'ANNÉE La gauche nîmoise périclite aux municipales
En ce dernier jour de l’année, il est plus que temps de dresser le bilan. Objectif Gard vous propose sa sélection de celles et ceux qui ont marqué 2014 pour le meilleur, et pour le pire.
S'il n'en restait qu'un, ce serait probablement celui là... Celui dont Nîmes se souviendra longtemps... A l'entre-deux tours des municipales, le PS et Front de gauche décident de s'unir pour contrer le favori Jean-Paul Fournier, déjà bien installé dans son fauteuil. Leurs chances sont minces mais réelles.
A quelques heures du dépôt de la liste commune à 18h en préfecture, tout semble réglé comme du papier à musique. Conduite par Françoise Dumas (14,73% au premier tour), cette liste d'union accorde la troisième place à la candidate Sylvette Fayet (12,04%), avec la promesse de l'élever au rang de première adjointe en cas de victoire.
Mais à la mi-journée, les choses se compliquent subitement. La place de n°7 n'a pas été respectée et les négociations reprennent entre les deux partis. A 17h58, les perspectives politiques personnelles de chacun ont définitivement pris le pas sur l'intérêt de la ville. Aucun accord n'a visiblement été trouvé. Le Front de gauche dépose donc sa liste d'origine, pensant pouvoir la retirer en cas d'union. Le PS fait de même. Deux heures et moult tractations administratives plus tard, le bilan est sans appel. Il y aura deux listes au second tour. Les mêmes que celles du premier tour. Pour les Nîmois, la gauche n'a plus de gauche que le nom.
Devant la préfecture, le maire de Nîmes se délecte de ce spectacle désolant devant la presse aux aguets. Il crie au scandale républicain. Sa victoire est quasi-assurée. Il l'emportera quelques jours plus tard avec 46,8% des voix.