GARD Double assassinat des Cévennes, le tireur arrive au tribunal de Nîmes sous très haute protection
C'est sous la très haute protection des effectifs pénitentiaires spécialisés des équipes régionales de sécurité et d'intervention, que Valentin Marcone, est arrivé mercredi à 14h au palais de justice de Nîmes.
Il était convoqué pour sa première audition de fond par le juge d'instruction concernant le double assassinat survenu sur la commune des Plantiers au printemps dernier. Une audition rapide qui a duré moins d'une heure et dont les détails ne sont pas connus, avant que le trentenaire ne soit reconduit vers la maison d'arrêt où il est incarcéré.
Il était jusqu'à très récemment placé en unité psychiatrique dans une autre prison. Il était accompagné hier dans les couloirs de l'instruction par ses deux conseils, maître Hélène Mordacq et maître Florence De Prato. C'était la seconde fois depuis 8 mois que le tireur des Plantiers vient au palais de justice de Nîmes.
En mai dernier il avait été conduit au tribunal judiciaire pour sa mise en examen pour "assassinats" et hier pour cette première rencontre avec le nouveau juge d'instruction en charge de ce dossier criminel médiatique. Marcone a reconnu les faits au moment de son interpellation, sans pour l'instant donner des précisions sur les circonstances d'un tel passage à l'acte.
Pour rappel, le 11 mai dernier, Valentin Marcone, 29 ans, arrive à la scierie où il travaille, armé et avec un gilet pare-balles sur le dos. Quelques minutes plus tard, il abat son patron et son collègue de travail, puis entame une fuite. Il se cachera dans la forêt cévenole pendant plus de trois jours. Poursuivi par des centaines de gendarmes et le groupe d'élite du GIGN, il se terre dans un trou à sanglier, avant de se rendre, épuisé. Depuis, il est écroué et mis en examen pour les assassinats de Martial Guérin, 32 ans, son collègue de travail, et de son patron Luc Teissonnière, 54 ans.
Les gendarmes de la section de recherches de Nîmes sont en charge des investigations, tandis que le groupement de gendarmerie du Gard avaient déployé des moyens considérables pour retrouver Marcone lors de sa fuite dans les Cévennes.