Un homme est en liberté dans les rues gardoises ce vendredi, alors que la justice, et plus précisément le tribunal correctionnel de Nîmes, a décidé jeudi 19 décembre de le placer en détention provisoire.

Le suspect est accusé d'avoir jeté des cailloux sur des voitures. Son état psychique a nécessité une hospitalisation décidée par le président du tribunal correctionnel vers une unité spécialisée de la maison d'arrêt de Toulouse... Les policiers du commissariat de Nîmes ont donc accompagné jeudi soir le prévenu vers l'UHSA, l'unité hospitalière de l'administration pénitentiaire de Toulouse.

Mais lorsque la patrouille et le mis en cause sont arrivés en Haute-Garonne, chose à peine croyable, le centre de détention a refusé de prendre en charge le prévenu. "Je suis sidérée que l'administration pénitentiaire refuse d'exécuter une décision de justice mettant en danger nos concitoyens en laissant libre un homme particulièrement dangereux en raison de sa pathologie mentale qu'il ignore", souligne maître Aoudia, l'avocat du prévenu libre depuis quelques heures à cause de cet imbroglio.

Reste à savoir les raisons qui ont poussé l'administration pénitentiaire à ne pas prendre en charge cet homme qui sera jugé sur le fond du dossier dans quelques semaines.