« On est là pour permettre le déroulement de la corrida mais aussi permettre aux manifestants anticorrida d’exprimer leur mécontentement », explique le commandant chef d’escadron Julien Bullock.

Ce dimanche, 175 gendarmes (un escadron de gendarmes mobiles et le reste issu du groupement gardois) sont mobilisés sur le village de Rodilhan, à l’occasion de la journée de l’aficion. Les huit entrées de la commune sont bouclées par les forces de l'ordre qui surveillent chaque accès du village.

À Rodilhan, ce spectacle taurin avec mise à mort est devenu un symbole de la lutte anti-corrida. Souvenez-vous : en 2011, les militants de la cause animal(*) étaient parvenus à s’introduire dans les arènes, entraînant des échauffourés avec les aficionados.

Entre 150 et 200 manifestants ce matin 

Ce matin, 250 manifestants (contre 500 annoncés en préfecture, selon les forces de l’ordre) se sont regroupés devant le DRAP (Dispositif de retenu autonome du public), avenue Mistral. Situé au plus près des arènes, ce barrage cristallise la contestation des anticorrida.

« Il y a eu des tirs de projectiles de la part des manifestants. Les gendarmes ont répliqué avec les tirs de bombes lacrymogènes », poursuit le commandant Bullock, reconnaissant toutefois que depuis quelques années, la mobilisation des anti est moins forte.

En 2013, le nombre de manifestants était monté jusqu’à 700 personnes.

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CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

*Une manifestation organisée à l'appel du CRAC (Comité radicalement anti-corrida)