À l’appel des syndicats ovins et bovins du Gard, une vingtaine d’éleveurs et de bergers s’est rassemblée devant la préfecture.

Un ras-le-bol. C’est ce qu’expriment les bergers et éleveurs bovins, réunis ce jeudi matin, devant la préfecture du Gard. « Depuis 2017, 350 brebis et 10 bovins ont été tuées par des loups. Depuis le 1er janvier, on recense 69 attaques de loups, notamment dans les Cévennes, à l'Aigoual mais aussi au Cailar, à Vauvert, à Saint-Gilles », déclare Claude Mejean, éleveur à Saint-Félix-de-Pallières.

Le loup, une espère protégée par la convention de Berne du 19 septembre 1979 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe. « Les attaques mettent en difficulté les éleveurs qui en ont marre. À force d’épuisement, les bergers baissent les bras », conclut Claude Mejean, en attendant d’écouter le résultat de l’entrevue de leur représentante, Fanny Tamisier, avec le préfet du Gard, Didier Lauga.