NÎMES Incidents à la ZUP avec les bus Tango : un majeur et deux mineurs placés en garde à vue
En début de semaine dernière, la société Keolis en charge jusqu'au 31 décembre prochain des réseaux de transport de l'Agglo de Nîmes, évoquait dans un communiqué de presse "un incident grave survenu, le 22 octobre vers 19h15, et engageant la sécurité des transports dans le quartier de Valdegour (plusieurs bus bloqués sur la rue Galilée par un véhicule léger retourné volontairement sur le toit, puis entourés de plusieurs dizaines d’individus dont certains cagoulés)."
Pour "garantir la sécurité des voyageurs et du personnel" la direction de Keolis Nîmes avait décidé de mettre en place une déviation des lignes 3 et 8. Des lignes finalement renforcées ce lundi 29 octobre.
Mercredi matin on apprenait qu'une enquête était en cours après les incidents survenus.
Le président du comité de quartier de Valdegour, Mohamed Jaffal demandait, également sur ObjectifGard à être entendu par la police en charge de l'enquête et a sollicité le directeur de Tango pour des explications. "Les affirmations de Tango sont un tissu de mensonges. Les bus n'ont jamais été caillassés et au contraire, des jeunes du quartier à visage découvert et non masqué comme cela est affirmé, ont dégagé la voiture au milieu de la chaussée pour permettre aux bus qui étaient à l'arrêt de continuer leur service en toute sécurité."
Selon nos informations, trois personnes ont été placé en garde à vue ce lundi. Il s'agit d'un majeur et de deux mineurs. Ils sont soupçonnés par la police de Nîmes d'avoir filmé et diffusé ce qui semble bien être "un rassemblement de personnes empêchant les bus de la ville de circuler" comme nous l'indique une source proche de l'enquête.
Ces personnes seront déférées devant le tribunal ce mardi.