NÎMES Jean-François Copé : « l’élection pour la primaire est capitale »
Sur invitation du député européen Franck Proust, Jean-François Copé est venu à la rencontre des nîmois. 300 personnes étaient réunies ce soir à l’Atria pour le grand retour en politique du maire de Meaux, candidat à la primaire de la Droite en novembre prochain.
Si l’Histoire, ces derniers mois, a montré que Jean-François Copé n’avait pas que des amis, il en compte au moins un dans le Gard en la personne de Franck Proust. Le député européen, dans un discours bien senti sur l’amitié en politique et plus particulièrement sur son hôte d’un soir, a témoigné sa fidélité à l’ancien patron de l’UMP. Les deux hommes ont toutefois un désaccord majeur, comme le raconte Franck Proust : « Il aime Zorro qui avance avec un masque et à la pointe de l’épée. Jean-François n’avance pas masqué et pas avec la pointe de l’épée. Il y va franco ».
On le confirme : ce soir, Jean-François Copé n’était pas masqué (du moins, à l’heure où nous avons écrit ces lignes). Après avoir rappelé que « l’élection pour la primaire est capitale », il est revenu sur l’affaire Bygmalion : « ce que j’ai vécu il y a 18 mois, c’est un truc de fou. J’avais beau clamer mon innocence, personne ne voulait m’entendre ». Rappelons que l’homme n’a pas été mis en examen. Il a ensuite repris l’un de ses thèmes préférés, celui de la « droite décomplexée ». « Ce n’est pas une droite extrémiste. C’est une droite qui a des valeurs. Des valeurs familiales, de travail, d’ordre ». Il a enfin promis d’en finir avec « la langue de bois » et a assuré que sa main ne tremblerait pas au moment de prendre des décisions importantes. Il souhaite certainement que celles de ses futurs électeurs ne tremblent pas non plus dans quelques mois.
Tony Duret