Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 09.10.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 317 fois

NÎMES Les écoliers apprennent, l'Université transmet

Des écoles nîmoises étaient en visite à Unîmes pour célébrer les sciences et découvrir la faculté de la ville.
(Photo Anthony Maurin).

(Photo Anthony Maurin).

L’université est une aventure en soi. Lors des journées portes ouvertes, les lycéens ont l’habitude de venir en famille et de prendre le temps de découvrir les lieux.

Il faut dire et rappeler que pour les écoliers du jour, les années fac sont encore éloignées du quotidien mais une visite dans une ancienne prison, aujourd’hui réhabilitée en centre d’intelligence et de transmission du savoir, reste une activité des plus originales et instructives. Elle peut même donner envie d’y revenir plus tard, quand le moment sera venu. C’est par la science, grâce à la Fête éponyme, que ces élèves pourraient bien accrocher l’envie de poursuivre leurs études.

Une session d’ouverture était organisée afin de dévoiler aux futurs jeunes étudiants nîmois les valeurs et les beautés du site de Vauban. Beautés architecturales d’abord, valeurs des enseignements ensuite.

(Photo Anthony Maurin).

L’amphithéâtre a donc rajeuni d’un coup d’un seul. Pendant que la marmaille ânonnait les bases de son futur, les orateurs réalisaient qu’il leur faudrait calmer cette jeunesse pleine de fougue. Excitées par une telle balade, les nombreuses classes présentes se sont rapidement mises au calme austère de l’université.

Les sections arrivent sur site les unes après les autres, les unes se calment quand les autres s’activent. Dur dur de faire régner un semblant d’ordre mais là n’est pas l’essentiel de la journée. Il faut d’abord que les pitchounets comprennent l’importance de cette institution. Le savoir est universel, sa transmission pas toujours. Ici, on apprend à apprendre.

Arrivée des élèves à la fac (Photo Anthony Maurin).

De service pour cette Fête de la Science, Zora, enseignante-chercheur, va au contact : « je suis maîtresse à un des niveaux  plus élevés et je serais peut-être un jour votre maîtresse ». Zoé, médiatrice de l’école de l’ADN tente la médiation : « on va commencer par faire un jeu, et si j’arrive à avoir votre attention pendant une heure, vous aurez un super pouvoir ! Si on y arrive, votre cerveau va aller plus vite, ok, ça vous va ? ».

« Je vais vous parler des phénomènes de luminescence, une façon de faire de la lumière », poursuit Zoé. Une petite vidéo tirée d’un dessin animé plus tard, la maîtresse explique que les animaux qui vivent dans les fonds marins, dans le noir, arrivent à faire de la lumière pour être repérés par d’autres espèces. Le Monde de Némo, forcément, ça fonctionne. Les élèves sont conquis d’emblée, participent et développent déjà leur esprit critique.

« D’où vient cette lumière ? » lance Zoé. Les bras se lèvent et un petit Guillaume de l’école Marie-Soboul répond « je pense que ça vient du plancton ». Pour une élève de Jean-Macé, « C’est un poisson avec une lampe ». Il existe deux sources de lumière : celle d’origine thermique comme l’incandescence que l’on voit sur les braises d’un barbecue, excellent exemple, et celle d’origine non thermique comme la luminescence, lumière froide, à l'instar de celle des lucioles "qui ont leur derrière qui fait de la lumière", comme le dit si bien Zoé.

Quelques élèves passionnés de science sont ravis de répondre aux questions posées (Photo Anthony Maurin).

Du coup, extinction des lumières de l’amphithéâtre et paf, expériences que les élèves comprennent aisément. Ceux qui ont compris devront expliquer à ceux qui n’ont pas encore pigé l’affaire. Une heure de conférence suivie de questions et de réponses. Une heure d’apprentissage scientifique de qualité qui pourrait très bien appâter ces jeunes qui garderont un souvenir marquant de cette matinée de faculté.

La luminescence expliquée aux enfants de la ville (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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