NÎMES Les regards de la discorde
À Valdegour, les habitants du quartier sont confrontés à de multiples problèmes du quotidien. Un de plus s'est ajouté à leur longue liste et concerne l'évacuation des eaux pluviales. Bienvenue place Galilée et promenade Newton.
Heureusement que la cité n'est pas dans une cuvette... Sinon, les habitants auraient souvent les pieds dans l'eau ! Mohammed Jaffal, président de l'association de défense des locataires et du comité de quartier de Valdegour, a tiré la sonnette d'alarme. Mais rien ne bouge. "Je suis interpellé par l'attitude des services d'eau de Nîmes Métropole à qui j'avais déjà signalé, il y a plus d'un mois, que les regards concernant l'eau pluviale de la place Galilée, ainsi que ceux de la promenade Newton, sont obstrués."
Ils nécessitent visiblement une intervention pour les déboucher et éviter ainsi des désagréments aux habitants. Par forte pluie, l'eau ne s'évacue pas et submerge les terrasses environnantes. Même les caves et garages sont touchés par le phénomène sans parler des nouveaux aménagements faits par les habitants du quartier qui colorent les lieux. "Je tiens à préciser que les regards se trouvent sur le domaine public. C'est une certitude car la Ville vient nettoyer et que la Saur, l'ancien délégataire, venait également nettoyer les regards bouchés quand le besoin s'en ressentait... Actuellement, quand j'appelle, la secrétaire me répond comme toujours que la société eau de Nîmes Métropole refuse d'intervenir, arguant que ces fameux regards se trouvent sur le domaine privé et que c'est au bailleur social "Habitat du Gard" de les déboucher."
Les habitants pourraient entendre la réponse, si cette "affirmation n'était pas fallacieuse mais elle est totalement fausse, erronée. Comment se fait-il que la Saur, du temps où elle avait le marché public, est toujours intervenue pour déboucher les regards des eaux pluviales et des eaux usées ? Nous avions même un interlocuteur privilégié que l'on pouvait appeler directement et qui faisait au plus rapide pour envoyer quelqu'un. Nous demandons à retrouver cette relation, nous ne sommes même pas écoutés, nous sommes complètement déconsidérés. Pourtant, quand nous appelons pour les eaux usées, tout se passe très bien et le délégataire fait parfaitement son travail..."
En tout et pour tout, place Galilée, il faudrait curer moins de dix regards qui sont quasi tous largement obstrués. Les feuilles de l'automne ajoutées au risque de forte pluie, il y a de quoi se faire du mouron... Il en va de même sur la promenade du grand Newton où il y a moins de regards à nettoyer. Seulement, quand ils sont bouchés, les dégâts sont pires !