NÎMES Plus nombreux, les manifestants anti-pass ont circulé dans les rues
Huitième samedi d'affilé de mobilisation pour les manifestants anti-pass, légèrement plus nombreux que la semaine dernière (environ 1000 contre 800 précédemment). Une journée consacrée en particulier aux professionnels de santé, dont la date de vaccination obligatoire approche (15 septembre prochain).
Il était environ 17h cet après-midi lorsque les manifestants anti-pass ont entamé leur parcours, après avoir attendu que le cortège s'étoffe un peu plus. Au programme du jour, un circuit en centre-ville ayant pour point d'arrivée et de départ, l'Avenue Feuchères. De nombreux chants ont été entonné avant le début, contre Emmanuel Macron et bien évidemment le pass sanitaire, et pour les professionnels de santé, obligés d'avoir au moins une dose de vaccin d'ici le 15 septembre prochain, sous peine de lourdes sanctions.
"Aujourd'hui le mot d'ordre c'est "Tous unis"" s'exprime la soignante, dans le camion situé en tête du cortège. La foule se dirige en premier en direction du square du 11 novembre, sous les yeux de la Police venue surveiller, ainsi que des exposants du Forum des Associations, où près de 400 associations sont installées sur le tour de l'Écusson et sur l'Esplanade à Nîmes jusqu'à 19h ce soir. Craignant d'éventuels débordements, des chefs de file ont demandé aux manifestants de ne pas répondre s'il y avait des provocations de la part de personnes extérieures, afin de ne pas "décrédibiliser le mouvement".
S'en suit un passage du côté de l'Esplanade des Arènes puis au niveau du Boulevard Gambetta, où la Marseillaise a été chantée par les manifestants du jour. "Non au pass sanitaire !", "Liberté !", 'Touchez pas à nos enfants", ce sont les mots scandés parmi tant d'autres sur tout le long du chemin, qui s'est poursuivi en direction de la Maison Carrée. Un mouvement entrecoupé par des discours des chefs de file dans le camion, rappelant qu'il faut soutenir le personnel de santé, applaudi pendant des mois et désormais sous la menace de nombreuses sanctions.
Concernant le nombre de manifestants, celui ci semble en hausse. Environ 800 étaient comptabilisés la semaine dernière, aujourd'hui selon la police, ce sont près de 1000 personnes qui se sont réunis dans la cité romaine, 1800 selon les manifestants.
La manifestation s'est terminée comme prévu du côté de l'Avenue Feuchères, par un vote à main levée concernant la manifestation de la semaine prochaine. Annoncée à 16h, elle a finalement débuté une heure plus tard, ce qui devrait être également le cas le samedi 18 septembre.
Sacha VIRGA