PONT-ST-ESPRIT Un an et demi après l’explosion, la démolition de l’Atria a débuté
Le jeudi 16 avril 2015, peu avant 10 heures, une très violente explosion de gaz soufflait une partie de l’immeuble Atria, à Pont-Saint-Esprit, faisant trois morts et un blessé grave.
Depuis, l’Atria était restée en l’état, en ruines, le temps d’une enquête sur les causes de l’explosion qui n’a toujours pas rendu ses conclusions définitives à l’heure actuelle, et ses locataires relogés.
La démolition achevée « mi-novembre »
Cependant, la démolition de l’Atria a débuté il y a quelques jours, en parallèle de la poursuite de l’enquête, les gendarmes ayant besoin de récupérer des éléments matériels pour l’instant inaccessibles. « L’ordre de service a été donné le 1er septembre », précise le bailleur social Habitat du Gard, propriétaire de l’immeuble. Les travaux ont démarré dans les jours suivants.
« Il est prévu que le chantier s’achève mi-novembre », précise le bailleur. Pour autant, la démolition de l’Atria ne sifflera pas la fin des travaux sur le site : « à l’issue de la démolition, le terrain sera nettoyé, et restera nu en vue de la construction d’un nouveau bâtiment très similaire à l’ancien », note Habitat du Gard.
Il faudra ensuite faire appel à un architecte, choisir un projet et lancer les appels d’offres avant de voir sortir de terre l’Atria nouveau, qui devrait compter comme celui qui a été détruit 9 logements.
L’autre partie de l’Atria va être expertisée
Quant à l’autre partie de l’immeuble, qui n’a pas été visiblement endommagée par l’explosion, protégée par la cage d’escaliers, elle reste inhabitée depuis ce funeste 16 avril. « Après la démolition, on fera passer des experts pour vérifier l’état de cette partie du bâtiment, pour compléter les expertises déjà faites », indique Habitat du Gard.
Quelques travaux de remise en état des logements seront nécessaires avant le retour des locataires. Pour l’heure, aucune date n’est indiquée pour ce retour, mais le bailleur social affirme que ce sera « dès que possible ».
Une étape pour tourner la page d’un fait divers qui a durablement marqué toute une ville.
Thierry ALLARD