RING ÉCONOMIQUE Henry Douais : "Cabanat-Giraudier, c’est le mariage de la carpe et du lapin"
Du 20 octobre au 2 novembre, les chefs d'entreprises voteront pour leurs représentants à la Chambre de Commerce et d'Industrie du département. Pour l'occasion, Objectif Gard fait monter les candidats sur le ring. Retrouvez ce jeudi l'interview complète d’Henry Douais - président sortant de la CCI de Nîmes - autour de trois thématiques : personnalité (7h), vision économique (11h) et quiz sur le Gard (15h).
Objectif Gard : Avant d’entrer dans le vif du sujet, pouvez-vous vous présenter auprès de ceux qui ne vous connaîtraient pas ?
Henry Douais : Je suis né dans le Gard, à Vergèze. J’ai une formation de prothésiste dentaire. J’ai créé mon entreprise puis deux autres, transmises à mes enfants. Je suis issu de l’apprentissage et à la chambre de commerce, j'ai gravi les échelons les uns après les autres avant d’en devenir le président.
Vous avez misé sur l’ouverture puisque vous aviez proposé à votre adversaire, Francis Cabanat, de faire une liste commune…
Oui mais notre réunion s’est soldée par un échec. Cabanat a toujours plaidé pour une CCI locale. Mais une CCI locale, c’était la fin d’Alès, c’était mettre Alès en deuxième division.
Vous ne parlez pas d’Eric Giraudier !
Parce qu’il n’existe pas. Moi, je ne me trompe pas d’élection, je ne rejoue pas celle de la dernière fois. Et l’association Cabanat-Giraudier, c’est Janus, l’homme à deux têtes : chacun regarde de son côté mais pour gagner il faut regarder dans la même direction. Eux deux, c’est le mariage de la carpe et du lapin. Et puis, Cabanat est venu m’aider à l’époque pour battre Giraudier. Aujourd’hui, je lui propose de débattre à la radio, et il ne vient pas.
Vous ne mâchez pas vos mots… Vous avez un tempérament sanguin ?
Disons que quand j’étais jeune, je jouais au football. Je savais tacler, je savais relancer quand il le fallait et aussi marquer des beaux buts. Je ne restais pas sur la touche à regarder les autres.
Justement, pour cette élection, vous n’avez pas peur de rester sur la touche ?
Je ne me pose même pas la question : je ne vais pas perdre !
Enfin, que retirez-vous de ces années à la tête de la CCI de Nîmes ?
Déjà, je n’ai pas de regrets. J’ai la satisfaction du travail bien fait. On a distribué 400 000€ à nos commerçants à travers des appels à projets. Ca n’avait jamais été fait auparavant. On est passé de 20 à 50 associations de commerçants. On a fait un travail sur les filières industrielles comme le Cluster Cyclium à Bagnols-sur-Cèze. Sans moi, il n’y aurait pas eu de délégation à Alès, j’ai sauvé Alès.
Le 9 juin dernier, nous proposions le ring économique de Francis Cabanat. Relire ici son interview personnalité.
Propos recueillis par Abdel Samari, Tony Duret et Thierry Allard