Bronca des avocats après les révélations du Monde sur l'information judiciaire pour violation du secret de l'instruction et trafic d'influence, ouverte le 26 février. Une enquête qui puise ses origines dans l'interception de discussions téléphoniques entre l'ex-président Nicolas Sarkozy et son avocat Me Herzog.

Ce matin Françoise Heuillon-Schnitzler, bâtonnier du barreau de Nîmes, a emboité le pas à ses confrères. En marge d'une conférence de presse sur l'avenir de la Cour d'Appel de Nîmes, la représentante des avocats a expliqué : "c'est une violation du secret professionnel. Après, je ne suis pas pénaliste, mais il me semble que le secret professionnel n'est pas dans l'intérêt de l'avocat mais de son client. C'est une garantie des droits de la défense, le socle de la défense pénale".