ALÈS Avenir de l’entreprise Crouzet : Christophe Rivenq persiste et signe
Par l'intermédiaire d'un communiqué adressé à la presse ce mercredi, le président d'Alès Agglomération, Christophe Rivenq, a fait parvenir la lettre qu'il a adressée il y a quelques jours à David Arragon, PDG du groupe Crouzet Automatismes, dont le site alésien est voué à fermer d'ici 2022.
Ce n'est pas la première fois que le président d'Alès Agglomération saisit sa plume pour interpeller David Arragon, président-directeur général du groupe Crouzet Automatismes, pour l'inviter à changer de position quant à l'avenir du site alésien de l'entreprise qui fabrique des moteurs électriques.
Fin décembre, quelques semaines après avoir appris la plus qu'envisagée fermeture du site alésien à l'horizon 2022, menaçant 64 emplois, Christophe Rivenq avait adressé un premier courrier à David Arragon "pour évoquer des solutions alternatives destinées à préserver l’emploi."
Mi-janvier, le PDG du groupe avait fait le déplacement jusqu'à Alès, répondant ainsi à l'invitation du président d'Alès Agglo, qui l'avait reçu avec le maire d'Alès, Max Roustan, et le désormais ex-premier vice-président d’Alès Agglo délégué au Développement économique, Jalil Benabdillah.
Trois propositions pour sauver l'emploi
Une rencontre qui n'avait pas permis de trouver le compromis espéré par les élus locaux qui, par l'intermédiaire de Christophe Rivenq, poursuivent leur combat en faveur du maintien des emplois alésiens. Dans sa dernière lettre, le dernier nommé met en exergue trois propositions "qui pourraient permettre le maintien du site et des compétences qui y sont développées depuis 50 ans."
Le président de l'Agglo se dit prêt à étudier la renégociation du bail pour diminuer le coût annuel du loyer, une éventuelle division du bâtiment pour permettre l'occupation de la partie bureaux et ainsi garder les équipes en recherche et développement, voire même la proposition d'un autre site. À noter que demain, les organisations syndicales de Crouzet Automatismes appellent à la grève peu avant 10 heures, dans le cadre de la journée nationale de mobilisation initiée par la CGT.