ALÈS Cancers : le dépistage, c’est plus sage !
Ce samedi après-midi, un véritable village rose* a pris ses quartiers sur la place des Martyrs de la Résistance d’Alès pour sensibiliser au dépistage des cancers et plus particulièrement celui du sein.
Une mammographie, « c’est dix-quinze minutes pas spécialement agréables mais ça peut sauver une vie », répète à l’envi cette salariée de Gard Lozère dépistage. Un message rabâché à de multiples reprises, ce samedi après-midi, par les différents acteurs de la santé qui ont animé le village rose, au pied du Cineplanet. Et un message qui s’ajoute au dépistage organisé pour les femmes de 50 à 74 ans. Celles-ci reçoivent, tous les deux ans, une ordonnance pour réaliser une mammographie. Si une anomalie est détectée, la personne est immédiatement prise en charge. Si les résultats sont bons, une nouvelle lecture de l’examen est effectuée par un second radiologue. Tout cela est gratuit.
Malgré cet accompagnement, « une femme sur deux ne se fait pas dépister. » Par peur de l’examen, pour certaines, ou des résultats, pour d’autres. Pourtant, lorsque le cancer est détecté à un stade précoce, les chances de survie à cinq ans sont supérieures à 95% et les traitements sont moins lourds. Et le cancer du sein n’est pas le seul combat : d’autres maladies comme le cancer colorectal ou celui du col de l’utérus peuvent également être traitées à temps grâce au dépistage. Et là aussi, le travail de sensibilisation est nécessaire pour inciter le public à effectuer des examens, tous les deux ans pour le côlon et tous les trois ans pour l’utérus. Vous l’aurez compris, le dépistage, c’est plus sage !
Élodie Boschet
*Plusieurs acteurs associatifs du bassin alésien organisent cette journée, à savoir le Comité féminin du Gard pour la prévention et le dépistage des cancers, la Ligue contre le cancer, les associations Sesames, Rencontre et amitié d’ici et d’ailleurs, La Clède, Main dans la main, Les Voix Lactées en Cévennes, l’Hôpital d’Alès. L’initiative soutenue et accompagnée, comme chaque année, par l’association de coordination des réseaux de santé du bassin alésien Reseda ainsi que la Ville.