Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 11.10.2019 - tony-duret - 2 min  - vu 925 fois

ALÈS Mangez de la brioche pour la bonne cause

Sous l’œil attendri de Jean Rampon, Virginie, une résidente du foyer, est venue faire un câlin plein de spontanéité à la députée Annie Chapelier. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Depuis lundi dernier et jusqu’au dimanche 13 octobre, l’Opération Brioches se déroule aux quatre coins du département. C’est dans ce cadre que le sous-préfet d’Alès, Jean Rampon, et la députée Annie Chapelier ont visité, vendredi matin, le foyer Villaret Guiraudet à Alès.

Il y a des causes qui tiennent à cœur. L’Opération Brioches en fait partie et présente aussi l’avantage de tenir au corps. Cette manifestation annuelle, organisée dans le Gard par l’Unapei 30, permet de récolter des fonds pour soutenir les personnes en situation de handicap. Le président adjoint de l’association, Christian Rougier, donne quelques chiffres : « L’Unapei 30, c’est 900 personnes accueillies, 500 salariés, 26 établissements et services dans le Gard dont 5 sur le bassin alésien. Cette année, les fonds collectés permettront d’acheter un bao-pao (un instrument de musique, Ndlr) et de financer une future boulangerie bio à Saint-Laurent-des-Arbres. »

Séverine Sensier, au centre, a fait la visite du foyer à la députée Annie Chapelier et au sous-préfet Jean Rampon. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Une cause qui prend tout son sens au foyer Villaret Guiraudet où étaient réunis, vendredi matin, le représentant de l’Unapei 30, mais aussi le sous-préfet d’Alès, Jean Rampon, et la députée de la 4ème circonscription Annie Chapelier. L’établissement, situé route de Bagnols à Alès, héberge 30 résidents avec de très lourds handicaps de naissance. La directrice du foyer, Séverine Sensier, a fait la visite de l’endroit réparti en quatre unités de vie et où une cinquantaine de salariés œuvre au quotidien. Ouvert il y a 20 ans, en février 1999, le foyer alésien est très demandé et il faut s’armer de patience avant de pouvoir y faire entrer un proche : « En quatre ans, il y a eu trois admissions. Et on a entre dix et quinze personnes sur la liste d’attente », conclut la directrice.

Tony Duret

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