ALÈS Une centaine de personnes réunies pour réclamer la paix à Gaza
Un rassemblement "compassionnel" était organisé ce samedi 21 octobre en fin de matinée, à Alès, sur le perron de l'Hôtel de ville, à l'initiative de la section locale du Parti communiste français (PCF) et du Mouvement de la paix.
Il a un temps cru au pire, à savoir l'annulation d'un rassemblement qu'il projetait d'organiser avec le Mouvement de la paix. Convoqué ce vendredi 20 octobre à la mi-journée par le sous-préfet de l'arrondissement d'Alès Émile Soumbo, Giovanni Di Francesco a été rassuré d'apprendre que le rassemblement aurait bien lieu ce samedi matin, et ce malgré "les tentatives du gouvernement et de son ministre de l'Intérieur d'interdire les manifestations au prétexte d'entrave à l'ordre public".
Peu après 11 heures ce samedi, sur le parvis de l'Hôtel de ville d'Alès où ont été relogés certains étaliers des Halles de l'Abbaye pendant la rénovation de ces dernières, les Alésiens étaient une grosse centaine, dont le député de la 5e circonscription du Gard Michel Sala, à user de la "liberté fondamentale" de manifester pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza. Sans aucun drapeau d’aucune organisation et avec pour seule bannière la banderole déployée par Sylvette Burgat, responsable du Mouvement de la paix alésien, les "manifestants" ont dénoncé "le massacre des civils" et dénoncé "l'urgence humanitaire" à Gaza, centre névralgique du conflit israélo-palestinien.
Si le Mouvement de la paix "condamne fermement les attaques terroristes du Hamas contre les populations civiles Israéliennes", il apporte par ailleurs son soutien à "toutes les victimes". Il milite ainsi pour "l'ouverture de couloirs humanitaires", "la libération des otages", et voit en la reconnaissance par la France d’un État de Palestine à côté d'lsraël sur les frontières de 1967 un "passage obligé pour rétablir un respect de droit international, seul moyen d’avancer vers une solution politique sur le Iong terme afin de créer une paix juste et durable".