La Nouvelle clinique Bonnefon a accueilli une patiente venue du Tchad, et son médecin traitant, dans le cadre d’une pose complète de prothèse de hanche qui s’est déroulée le lundi 24 février 2020.

Patricia, Tchadienne de 42 ans, a été percutée il y a six ans par une voiture en allant déposer ses enfants à l’école de N’Djamena. Après six mois d’hospitalisation et de souffrance due à une fracture du bassin, son médecin de l’époque lui annonce qu’il n’a pas la solution pour remédier à sa situation. En effet, au Tchad, beaucoup d’interventions sont impossibles par manque de spécialistes et de matériel.

En parallèle, Patricia essaie d’obtenir un visa familial pour rejoindre sa sœur en France et espérer se faire opérer. Grâce à un nouveau médecin traitant qui parvient à se rapprocher d’un spécialiste de la clinique Bonnefon à Alès, la Tchadienne retrouve l’espoir de guérir.

La prise en charge de cette patiente concerne la traumatologie routière : les fractures du bassin sont courantes après des accidents de voiture, que ce soit le conducteur, un passager ou un piéton. Néanmoins, le cas de Patricia s’est avéré plus complexe que prévu : le scanner effectué avant l’intervention a montré que son bassin s’était consolidé de façon vicieuse et incomplète. Avant de poser la prothèse de hanche, le chirurgien a dû faire une reconstruction osseuse du bassin, ce qui représente une intervention lourde.

À la différence d’une pose de prothèse de hanche classique qui peut s'effectuer en ambulatoire et où les patients sont autonomes le jour même, la quadragénaire devra patienter six semaines afin que les éléments osseux se consolident et qu’elle retrouve un appui. L’objectif est de pouvoir remarcher correctement et retrouver une vie normale dans trois mois.