ANIMATIONS La ville de Nîmes a de bonnes raisons de se piquer aux jeux... romains
Henry Douais, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Nîmes, a présenté ce vendredi matin, aux côtés de Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes et président de Nîmes Métropole et de Mickael Couzigou, directeur de Culturespaces, les résultats de l’enquête d’impact économique de la 4 ème édition des Grands Jeux Romains 2013, qui se sont déroulés les 4 et 5 mai derniers. Conformément à la priorité de réinventer le tourisme inscrite dans le plan stratégique de la CCI de Nîmes, Henry Douais, a décidé de reconduire une étude d’impact
de cet événement sur l’économie locale. L’objectif étant non seulement de mesurer les retombées mais également d’identifier les leviers d’amélioration. L'étude 203 a été menée sur 300 visiteurs, 300 professionnels (commerçants, cafetiers et restaurateurs) et 18 des 44 hôteliers de l'agglomération.
Pour cette 4 ème édition, 18 100 spectateurs (18 600 en 202) se sont rendus à Nîmes pour ces Jeux romains, qui ont bénéficié somme toute d'une météo clémente près de 20 ° en moyenne). 73 % d'entre eux y venaient pour la première fois, 17 % pour la deuxième fois, 5 % pour la troisième fois et autant pour la quatrième fois. Soit un taux de fidélisation du public de 27 %. Près de trois visiteurs sur quatre étaient dans la tranche d'âge 25-60 ans et résidaient en Languedoc-Roussillon. Les hors région provenaient pour l'essentiel d'Ile-de-France et de l'étranger (8% aux guichets, 2 % parmi les clients en ligne). Malgré un prix d'entrée que d'aucuns ont trouvé un rien élevé en ces temps de disette (19 € pour les adultes, 14 € pour les enfants), le taux de satisfaction est plus que satisfaisant : 8/10 pour l'accueil, l'ambiance, la qualité des animations et la sécurité. Avec, dans le top 3 des réjouissances : le défilé triomphal de César, la cérémonie du culte impérial à la Maison carrée et, enfin, les animations aux Jardins de la Fontaine. Deux améliorations seront prises en compte pour la prochaine édition: la desserte du centre-ville par les transports en commun, le fléchage des principaux événements, et l'installation d'un kiosque d'informations sur le parvis des arènes.
Côté économique, 72 % des professionnels consultés se sont déclarés satisfaits. Parmi eux, un petit tiers (30 %) a vu son chiffre d'affaires augmenter, notamment parmi les restaurateurs (40) ayant servi le Menu romain, commandé par environ 35 % des visiteurs ayant déjeuné ou dîné au restaurant. Le ticket moyen : 16 €. L'apport de visiteurs a bénéficié en tout premier lieu aux restaurateurs proposant le Menu romain, aux cafetiers et restaurateurs, aux commerces non alimentaires et, enfin, aux commerces alimentaires. Parmi les pistes de progression signalés par les auteurs de l'enquête : une meilleure implication des professionnels (affichage des Jeux romains via des visuels et logos, distribution de bons d'achat...) une promotion complémentaire des offres du centre-ville et de la région (commerces, mais aussi musées, curiosités, sites patrimoniaux...), ainsi que la création de couloirs de circulation dans l'Ecusson. Enfin, l'organisation d'animations nocturnes fera l'objet d'une réflexion particulière, même si seulement 9% des visiteurs ont passé une - ou deux - nuit(s) à l'hôtel.