ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Jean-Michel Suau sympathique perdant. Tout le monde (ou presque) connait Jean-Michel Suau. Si avec les années on ne sait plus très bien ce qu’il fait, son visage familier fait partie du territoire alésien. Il est un peu comme cette personne que l’on croise à tous les repas de famille, que l’on salue, dont on demande des nouvelles par politesse, tout en ignorant parfaitement son identité. L’histoire retiendra que Jean-Michel Suau a fait de la politique. Les Alésiens un peu moins, tant il a été éclipsé par Max Roustan qui prend d’ailleurs un malin plaisir à lui rappeler, à la moindre occasion, les raclées du passé. Pour le maire d’Alès, avoir Suau face à lui à une élection est une bénédiction : cela l’assure d’être qualifié dès le premier tour ! Ce fut le cas en 2008, puis en 2014. Rebelote en 2020 ? On ne peut pas encore le dire, mais une chose est sûre, le Jean-Michel de compétition est ressorti. Depuis quelques mois, l’escogriffe multiplie les coups avec un succès certes mitigé mais qui ont le mérite d’amuser la galerie. Comme cette fois où, après plusieurs semaines du mouvement des Gilets jaunes, il avait voulu montrer que lui aussi il en était. Il avait juste oublié de sortir son gilet de l’emballage avant l’arrivée de la presse ! Voilà qui résume Jean-Michel Suau, il est l’homme des coups d’épée dans l’eau. La semaine dernière, il invitait la presse pour rassurer la population sur la digue d’Anduze. Une sortie médiatique qui provoquera la colère du maire d’Anduze qui le traitera de « grand malade » tant le danger serait réel selon l’édile. Quel sera le prochain coup de notre Jean-Mi national ? Un coup de Jarnac ? Si l’on en croit la rumeur, il pourrait se présenter aux Municipales de 2020 à Saint-Christol-les-Alès… Un coup de maître ? En restant à Alès et en battant enfin Roustan. Ou un coup de pied au cul donné par les électeurs ? Attendre et voir...
Tibérino et les photos, une passion dévorante. On le savait expert en cliché dans son vieux magasin de Pissevin, il y a longtemps, très longtemps. Car depuis près de deux décennies, Richard Tibérino a abandonné l’appareil photo pour la politique : conseiller général, adjoint à la sécurité de la ville de Nîmes, conseiller communautaire. Mais il faut avouer qu’il garde une main de velours pour prendre des photos sur le fil. Il aurait d’ailleurs fait un sacré reporter, le patron de la police municipale de Nîmes. La raison : récemment sur sa page Facebook, il a pu faire partager à ses nombreux amis, une arrestation musclée à la sortie de la mairie avec sa police municipale en intervention. Mieux encore, il offre à ses groupies une photo de gilets jaunes dans la rue. Une photo qui interroge tellement les visages des manifestants sont identifiables. Alors de deux choses l’une, soit Tibérino défilait avec son petit gilet au milieu de ses frères jaunes, soit il était muni d’un téléobjectif pour avoir des photos d’une telle qualité. À moins, comme le suggère certains de ses ennemis politiques, qu’il ait capté une image de vidéosurveillance de la ville de Nîmes ! Mais quelle idée messieurs les opposants, tout le monde sait que la diffusion d’une telle image est interdite par la loi. Ah, vraiment la politique est un nid de vipères. On voudrait nous faire croire que Richard Tibérino a perdu ses talents de photographe. Des photos qui ont disparu depuis comme par enchantement mais qu'Objectif Gard a précieusement conservé. On ne sait jamais...
Les surprises de France insoumise… Avant la venue, le 5 avril prochain, de leur leader Jean-Luc Mélenchon, les Insoumis veulent marquer les esprits. « Une action choc » le week-end du 30 mars, histoire de rameuter le plus de monde au meeting, qui se tiendra à 20 heures aux Costières à Nîmes. Une surprise en appelant une autre, FI souhaite ardemment être présente aux Municipales nîmoises de 2020. La Ville où Jean-Luc Mélenchon a récolté, à la Présidentielle de 2017, 23,99% des voix.
Lachaud lance les hostilités. C'est dans son bureau de l'Institut d'Alzon que le président de l'Agglomération de Nîmes nous a reçu vendredi après-midi. Détendu, Yvan Lachaud a bien préparé, même s'il s'en défend, son coup médiatique. Campagne de communication ce dimanche pour dévoiler la liste des 800 soutiens et double interview chez nos confrères de Midi Libre et dans Objectif Gard ce lundi. La bataille des Municipales 2020 est ouverte !
Double ration de "Chanson de l’année". Comme révélé par Objectif Gard, l'émission la "Chanson de l’année" de TF1 sera bien de retour dans les arènes de Nîmes pour la 5e année consécutive. Le rendez-vous aura lieu en mai prochain pour un spectacle musical diffusé en différé au mois de juin. L’organisation concernant les places ne devrait pas changer et la gratuité sera toujours de mise. Mais le retour de la première chaîne d’Europe à Nîmes n’aura pas lieu seulement en 2019. Selon nos informations, la Ville et TF1 ont conclu oralement un accord pour les deux prochaines années. Nikos et les stars de la musique viendront donc fouler la scène Nîmoise aussi en 2020.
Robes noires et romanité. On met les petits plats dans les grands pour accueillir le gratin de la magistrature. Une si belle invitation ne peut pas se refuser croit-on à la mairie depuis que les invitations sont parties. Le sieur Tiberino, adjoint au maire en charge de la sécurité, et son inséparable Bernard Sérafino, patron de la police municipale, ont aimablement invité des magistrats de Nîmes (sans savoir lesquels) à une visite du Musée de la romanité, le jeudi 25 avril à 10h. Le rendez-vous est pris et des agapes seront englouties à l’issue de la visite assurée par le vénérable adjoint à la culture, Daniel-Jean Valade en personne. Ce que personne ne sait pour l’instant c’est la surprise qui peut attendre nos belles robes noires. Car entre la poire et le dessert, les magistrats pourraient voir apparaître le président de la SPL Culture et Patrimoine qui gère le musée, c’est-à-dire le premier adjoint Franck Proust… Ce sera peut-être l’occasion pour lui d’évoquer son pourvoi en cassation concernant l’affaire dite de la SENIM, instruite à Nîmes. Afin de pérenniser une si belle fraternité, nous suggérons à la mairie d’inviter une prochaine fois les juges qui le souhaitent à visiter un bel endroit : le stade des Costières. Comme cela juges et élus pourront peut-être disserter sur les lenteurs de la justice dans les affaires polico-financières. Et on compte sur monsieur Tibérino pour un selfie sur sa page Facebook, afin d’immortaliser cette si belle rencontre.
Photo de famille ! Jean-Luc Mélenchon à Nîmes ? Cela fait cinq ans que le leader de la France insoumise n’avait pas mis les pieds dans la capitale gardoise. Faut dire qu'il n'y avait pas d'élection... À l’époque, il était venu vanter les louanges de la communiste Sylvette Fayet, candidate aux Municipales nîmoises. Mais ça, c'était avant... Depuis, le vent a tourné, la "grande famille" de la Gauche s’est éclatée et partira en rangs dispersés aux Européennes de mai. Heureusement qu'il reste les photos...
La rédaction